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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 13 janvier 2022

Manifestation contre le mépris à Nîmes

 

Un millier de manifestants s'étaient regroupés ce 13 janvier à 14h pour protester contre les changements incessants d'un protocole inapplicable et le mépris de leur ministre, qui trop occupé à enchaîner les interviews télévisés ne se soucie guère du sort de ses enseignants. Le cortège a traversé les rues de Nîmes pour se rendre à la DSDEN du Gard à côté de la tour Magne, où le directeur académique a reçu en audience un représentant de chaque organisation syndicale.

Pour l'Unsa Education, c’était Madame Karine Ollier professeur des écoles et membre du syndicat enseignant de l’UNSA qui avait été mandatée pour porter la parole des collègues que nous représentons.

 

 

 

Nos demandes

En présence du directeur académique, de son adjoint et du directeur de cabinet, le SE-UNSA a exigé :

1. Des modalités de gestion en phase avec la réalité du terrain

2. La fin des communications médiatiques du ministre qui précèdent les échanges avec les organisations syndicales et la communication en direction des personnels en charge de la mise en œuvre du protocole.

3. Un protocole gérable quel que soit le niveau d’enseignement

4. Des équipements de protection : masques chirurgicaux pour tous et mise à disposition de FFP2 pour les personnels vulnérables ou lorsque les personnels exercent auprès d’élèves sans masques (principalement les écoles maternelles).

5. des recrutements de personnels sur les listes complémentaires

 6.  La fin cumul de l’enseignement en présentiel et en distanciel

 

Les annonces

Des masques chirurgicaux seront livrés dans le courant de la semaine prochaine selon le directeur académique qui tient cette information du rectorat.

Pour la continuité pédagogique, le directeur académique nous a expliqué qu’il s’agissait simplement de mettre du travail sur l’ENT.  Nous avons fait remarquer qu’il était déconnecté du terrain car l’outil informatique n’effectue pas le travail à la place des enseignants,  ne corrige pas les copies et ne répond pas aux parents.

Concernant la surcharge de travail des directeurs d'école, il nous a indiqué qu’une cellule préfet / ARS avait été mise en place pour que les directeurs bénéficient d’une transmission plus rapide de l'information.  Le DASEN n’a visiblement pas compris que le problème ne résidait pas dans la rapidité de l'information mais dans le changement constant des consignes qui nous sont données, et l’absence de temps pour les intégrer et les appliquer en toute sécurité.

Un budget devrait être  débloqué prochainement à destination des vies scolaires.

 

La problématique des conditions de travail

Au niveau du département, nous avons évoqué les importants problèmes de remplacement dans le 1er degré qui, avec la covid-19, ont sensiblement dégradé les conditions de travail des directeurs enseignants titulaires ou remplaçants.  Le directeur académique a reconnu que les problèmes existaient avant son arrivée mais n’a pas donné de solution.

 

Enfin, nous avons lourdement insisté sur l’épuisement professionnel et la souffrance des personnels.  Le directeur académique nous a indiqué qu’il en avait bien conscience, mais n’a proposé aucune démarche contrainte pour y remédier.