Le président de
Le gouvernement apporte, par cette loi en préparation, une fin de non-recevoir aux fédérations de l’éducation.
Il apporte un cinglant mépris aux revendications exprimées le 15 mai sur l’éducation et sur l’avenir de
Les recettes éculées du conservatisme sont de retour. C’est un triple mauvais coup : contre le droit de grève, contre les enseignants, et contre le dialogue social. Le gouvernement choisit d’écarter d’un revers de main l’exigence d’une autre ambition pour l’Ecole. Celle-ci mérite pourtant mieux que cette stratégie de la tension échafaudée au plus haut niveau de l’Etat.
Il faut négocier!
La grève du 15 mai dans
L’Education nationale, principale victime des réductions budgétaires, a été massivement mobilisée. Les personnels d’éducation ont été en grève à plus de 60%.
Le ministre de l’éducation doit cesser les diversions démagogiques sur le service d’accueil minimum. Il doit ouvrir une négociation sur l’avenir du service public d’éducation, sur les objectifs qu’il doit remplir et sur les moyens qui doivent lui être attribués sur le long terme. L’éducation nécessite une ambition qui fait aujourd’hui défaut.