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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  jeudi 12 décembre 2019

Faire grève et manifester à Nîmes le 17 décembre !

 

Mercredi 11 décembre, après des mois de tergiversations, le Premier ministre a dévoilé l’architecture globale de la réforme des retraites. Même si des annonces vont dans le bon sens, le compte n’y est pas et surtout, une ligne rouge a été franchie. Comme prévu, il va falloir hausser le ton et marquer notre détermination en concentrant nos forces sur une nouvelle journée d'action : mardi 17 décembre. Avec le pari d'accroître l'intensité du 5 décembre. C'est le moment de mobiliser écoles et établissements. Les lieux et heures de RDV vous seront communiqués rapidement. 

[NB : Pour parler "réforme des retraites" et "revalorisation", inscrivez-vous à la journée de stage du 5 mars en présence de Ludovic LERAT - Conseiller National].

 

L'analyse pour comprendre :

1. Quelques-unes des mesures annoncées mercredi vont dans le bon sens... dont certaines sont à mettre au crédit de notre action, basées sur des propositions de l’UNSA qui a défendu l’intérêt de l’ensemble des salariés :

  1. La première génération concernée par le régime universel sera celle née en 1975. Ces 12 années gagnées par rapport au projet initial, à mettre à l’actif de l’action de l’UNSA, laisseront ainsi le temps nécessaire pour améliorer les carrières, les salaires, la qualité de vie au travail de l’ensemble des salariés.  Pour autant, les générations suivantes ne doivent pas être oubliées. 
  2. Les salariés, nés à partir de 1975, bénéficieront de 100 % de droits acquis dans l’actuel régime. Ce qui est une garantie indispensable en particulier pour celles et ceux qui y ont déjà accompli une part significative de leur carrière.

2. Pour autant le compte n’y est pas. Tout d'abord, une ligne rouge est franchie :

La mise en place d’un âge d’équilibre à 64 ans d’ici 2027 ajoute une dimension paramétrique à mettre en place sous des contraintes inacceptables pour les partenaires sociaux. 

Nous avions prévenu qu’il ne fallait pas mélanger une réforme systémique avec des mesures d’équilibre financier. Nous n’avons pas été entendus sur ce point. Une contrainte supplémentaire apparait pour les partenaires sociaux, enjoints d’en définir les détails techniques. Ce n’est pas acceptable.

3. Et sur le champ "Education" :

  • Aucune annonce précise de l’enveloppe budgétaire dédiée à la revalorisation.
  • Le premier ministre puis de façon encore plus confuse Jean-Michel Blanquer cet après-midi, veulent intégrer dans la discussion une redéfinition du cadre professionnel, des obligations des services... autant de points qui pour nous ne peuvent avoir leur place dans la négociation à venir sur la revalorisation en lien avec les retraites.
  • Même si les annonces d’une revalorisation et d’une sanctuarisation du maintien du niveau des pensions vont dans le bon sens, nous devons marquer notre fermeté pour que le voile soit levé immédiatement sur le volume financier consacré et le calendrier : hors de question de faire un pas de plus sans avoir des gages.

4. Enfin, de grandes incertitudes persistent qui éloignent la sortie de la crise.

  • Sur la Fonction Publique, les annonces ne sont pas à la hauteur, pour la fonction publique hospitalière, territoriale et pour toutes les catégories qui touchent le moins de primes.
  • La prise en compte de la dangerosité de certains métiers n’est toujours pas complètement clarifiée
  • Concernant les régimes spécifiques (RATP, SNCF), le Premier ministre s’il dit avoir entendu la nécessité d’une transition plus longue, renvoie celle-ci à des négociations d’entreprise, sans préciser aucune borne d’âge ni accorder aucune garantie quant au respect du contrat social. Ce flou n’est pas acceptable et ne répond pas aux attentes pourtant claires des salariés.
  • Concernant la pénibilité rien de nouveau. Des négociations sérieuses doivent enfin commencer afin de prendre en compte tous les métiers.

Rendez-vous

MARDI 17 DECEMBRE 2019 à 14h30

devant le JARDIN DE LA FONTAINE

Boulevard Jean JAURES

à NIMES

NB : Les collègues doivent bien transmettre individuelllement leur déclaration d'intention (PJ ci-dessous). Elle peut être transmise par la voie de la messagerie électronique professionnelle, ce qui est à présent autorisé par circulaire ministérielle, ou par courrier ou fax avec accusé de réception. Elle doit faire apparaître la date et l'heure auxquelles l'agent entend se mettre en grève. cf. consignes et loi n° 83-634 du 13/07/1983, décret n°2008-1246 du 01/12/2008 et circulaire n°2008-111 du 26/08/2008