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Compte-rendu du CHSCT du 20 décembre
Article publié le jeudi 9 janvier 2020.
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COMPTE RENDU DU CHSCT 30 :

Séance du vendredi 20 décembre

 

Le CHSCT du Gard s’est réuni le vendredi 20 décembre à la DSDEN à 14 H. C’était une réunion de repli, suite à l’absence de quorum à la séance du 12 décembre.

Siégeaient pour l’administration la Secrétaire Générale de la DSDEN. Pour les organisations syndicales étaient présents le SNALC et l’UNSA Éducation.

 

Les points abordĂ©s Ă  l’ordre du jour Ă©taient les suivants :

  • Mise en Ĺ“uvre du groupe dĂ©partemental de consultation et de suivi des directeurs
  • Compte-rendu bilan de visite des RPI
  • Point sur le traitement des fiches RSST
  • Point sur la charte des ATSEM
  • Conditions de travail des PsyEN
  • Gestion de situations de crise
  • Situation de la mĂ©decine de prĂ©vention  

 

Mise en œuvre du groupe départemental de consultation et de suivi des directeurs

L’UNSA Éducation a saluĂ© la mise en place de ce groupe de travail et a insistĂ© sur l’importance de trouver rapidement des solutions concrètes Ă  la surcharge de travail des directrices et directeurs d’école.   

Pour l’UNSA Éducation, le temps de décharge des directrices et directeurs ne permet pas d’assurer les tâches administratives qui se multiplient. On place ainsi les agents dans une situation de souffrance au travail car on leur confie des missions sans leur donner les moyens horaires de les mener à bien.

Il est primordial d’alléger la masse de travail donnée aux directrices et directeurs d’école, et de favoriser une organisation des tâches plus efficiente.

Le prochain groupe de travail se tiendra en janvier. Pour l’instant aucun calendrier n’a Ă©tĂ© programmĂ© concernant les rĂ©sultats du groupe de travail. 

 

Compte rendu bilan de visite des RPI

Le compte rendu de la visite du RPI Le Garn/ Laval St Roman/ Issirac ayant Ă©tĂ© dĂ©jĂ  votĂ©, il s’agissait de se mettre d’accord sur le contenu d’un document rĂ©capitulatif avant diffusion.  Celui-ci avait dĂ©jĂ  fait l’objet d’une concertation par mails entre les diffĂ©rentes organisations syndicales qui avaient apportĂ© les modifications et les ajouts qu’elles jugeaient nĂ©cessaires Ă  ce moment-lĂ .

La version transmise par la secrétaire des personnels adjointe à la DSDEN a donc été validée en séance.

 

Point sur le traitement des fiches RSST

La mise en place d’un registre de santé et sécurité au travail, saisissable via une application en ligne a été reportée. Les problèmes techniques n’ont pas encore été résolus. Pour rappel l’application ne prévient pas le supérieur hiérarchique quand le RSST est renseigné.

La conseillère de prévention académique adjointe est intervenue sur les conseils des IEN le 12 novembre pour présenter le registre de santé et de sécurité au travail.

L’UNSA Éducation a rappelé toute l’importance du RSST pour l’ensemble des personnels. Les fiches de ce registre sont de précieux outils qui doivent permettre d’associer les agents et les personnels d’encadrement (IEN/ chef d’établissement ou de service) autour d’un dysfonctionnement afin d'y remédier dans l'intérêt de tous pour un meilleur fonctionnement du service. Elles ne doivent pas être redoutées par les chefs de service, ni être instrumentalisées avec des visées syndicales pour ne pas dévoyer leur utilisation et leur efficacité.

 

Point sur la charte des ATSEM

L’UNSA Éducation a rappelé que la charte des ATSEM de la ville de Nîmes pouvait entraîner des problèmes de fonctionnement au sein des écoles maternelles selon ses modalités d'application (prise en commun de la pause par les ATSEM ...).

Une charte de bonne conduite entre la DSDEN et la mairie de NĂ®mes a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e pour Ă©viter des tensions inutiles entre l’équipe pĂ©dagogique et les ATSEM. Celle-ci est toujours en attente de signature. 

L’UNSA Éducation a rappelé l’urgence de la mise en place efficiente d’un tel document avec la scolarité devenue obligatoire pour les enfants de trois ans et les problèmes liés au manque de maturité physiologique de ces nouveaux écoliers.

 

Conditions de travail des Psyen

L’UNSA-Éducation a insistĂ© longuement sur la dĂ©gradation des conditions de travail des psyEN. Notre fĂ©dĂ©ration a dĂ©noncĂ© :

  • Le non-remplacement de certains temps partiel/postes vacants, parfois sur les mĂŞmes secteurs  ou depuis plusieurs annĂ©es. Les dossiers non traitĂ©s s'accumulent, ainsi que le surcroĂ®t de travail et la fatigue qui en rĂ©sulte.
  • Les locaux inadaptĂ©s ne permettant pas la confidentialitĂ© des Ă©changes.
  • La taille des secteurs qui ne permet pas de rĂ©pondre Ă  toutes nos missions ou de manière tout Ă  fait satisfaisante. Concrètement, les PsyEN ne peuvent pas faire les bilans correctement... ils sont contraints de rĂ©aliser des bilans partiels et incomplets ne permettant pas d'avoir un Ă©clairage complet de l'enfant.
  • Toutes leurs autres missions, telles que la prĂ©vention, la remĂ©diation, le dialogue avec les familles, transition entre cycle... pourtant essentielles, notamment pour l'instauration d'un climat serein, ne peuvent ĂŞtre assumĂ©es.
  • Des remboursements qui ne prennent pas en charge les dĂ©placements rĂ©els et dont les montants ne sont communiquĂ©s que très tardivement. Les collègues sont obligĂ©s d’avancer les frais pendant plusieurs mois. Certains ne se dĂ©placent plus, ce qui impacte le service public et ses usagers.
  • Des difficultĂ©s pour se procurer le matĂ©riel (tests notamment) nĂ©cessaire Ă  l'exercice de leurs fonctions et de leurs missions.
  • Le manque de remplaçants pour que des Ă©quipes Ă©ducatives puissent ĂŞtre mises en place sur le temps scolaire, ce qui les oblige de manière très rĂ©gulière Ă  participer Ă  ces rĂ©unions hors temps scolaire ou Ă  ne pas les tenir, avec pour consĂ©quence d'impacter le travail en Ă©quipe auprès d'Ă©lèves et enseignants en difficultĂ©.

Une fois encore l’UNSA Éducation a dĂ©noncĂ© une administration qui donne des missions toujours plus nombreuses Ă  ses agents sans leur fournir les moyens nĂ©cessaires Ă  leur accomplissement.

 

La secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a proposĂ© d’objectiver la situation des psyEN. L'UNSA Education a Ă©tĂ© la seule organisation Ă  faire remonter les difficiles conditions de travail des pyEN. 

Notre fédération a demandé ce que la DSDEN comptait faire pour évaluer les difficultés des PsyEN.

Pour l’UNSA Éducation des aménagements à court terme sont possibles notamment concernant les difficultés liées au matériel et aux locaux. L’UNSA a demandé un GT consacré aux conditions de travail des psyEn dans notre département.

 

Gestion des situations de crise avec des EBEP

De plus en plus de situations d'Ă©lèves aux comportements inadaptĂ©s Ă  la vie en communautĂ© nous remontent du premier degrĂ©.  Cela pose de rĂ©els problèmes de sĂ©curitĂ© autant pour les Ă©lèves que pour les personnels.  Les conditions de travail des agents s’en trouvent dĂ©gradĂ©es avec des risques importants pour leur santĂ©, liĂ©s Ă  la surcharge de stress.

Parmi les situations qui posent le plus de problèmes aux Ă©quipes pĂ©dagogiques : les Ă©lèves violents envers eux-mĂŞmes, envers leurs collègues ou bien les adultes,  les Ă©lèves fugueurs...

L’UNSA a pointé l’absence d’information donnée aux agents concernant le traitement des situations de crise. Notre fédération a alerté sur les risques auxquels sont confrontés ces personnels qui engagent souvent leur responsabilité. En effet, ils doivent gérer des situations souvent violentes ou extrêmement dangereuses car elles menacent la sécurité de l’élève ou de ses camarades quand ce n’est pas celle de l’adulte lui-même.

L’UNSA a regrettĂ© que les enseignants ne soient pas formĂ©s Ă  ce genre de situation, tout en reconnaissant qu’il serait difficile d’établir un protocole qui rĂ©pondrait Ă  tous les cas de figure. Nous avons demandĂ© que les agents reçoivent a minima des conseils, pour avoir les automatismes de base. 

Les enseignants doivent inventer des rĂ©ponses qui leur demandent un Ă©norme travail personnel qui s'ajoute Ă  la tension nerveuse et les conduit souvent Ă  l'Ă©puisement professionnel.  

Situation de la médecine de préventtion

Une candidature a été présentée pour remplacer le docteur Narboni au niveau académique.

Au niveau départemental, faute de candidat, aucun médecin de prévention ou de psychologue du travail ne sera recruté pour le moment.

En l’absence de mĂ©decin de prĂ©vention dans le Gard, les agents peuvent demander Ă  rencontrer en cas d'urgence, celui de l’HĂ©rault ou de l’Aude (et des PO). L'UNSA Education a mis en garde l'employeur sur ce mode dĂ©gradĂ© qui perdure et qui ne permet pas de remplir correctement les missions de la mĂ©decine de prĂ©vention. Nous avons dĂ©noncĂ© le fait que ce manquement de l'employeur qui doit fournir un service de prĂ©vention  a contribuĂ© Ă  dĂ©grader la situation parfois fragile des collègues.  

Mme la secrétaire Général nous a assuré que cela ne pénaliserait pas les personnels notamment pour les demandes d’allégement de poste qui ont toutes été accordées cette année.

 

 

 
 
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