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1D. Le Se du Gard demande une indemnitĂ© d’accueil des P.E.S.
Article publié le mercredi 12 octobre 2016.
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Des directeurs et des enseignants à 50% (ou à quart-temps couplés) sont choisis chaque année sur la base d’un cahier des charges assez restrictif (pas de CP, pas de CM2, pas trop loin de la FdE…) pour accueillir un.e PES au lieu d'un.e TD. Ce sont souvent les mêmes pour ne pas dire, toujours. Pour ceux-là, nous demandons une indemnité d'accueil des PES.

Le conseil national du Se-Unsa est une instance tri-annuelle qui permet aux sections départementales de mettre au débat des propositions, des revendications venues du terrain... Certaines d'entre elles, comme l'ISOE ont commencé leur chemin par cette étape avant de devenir réalité : 2013 : création de l'ISAE de 400 € avant de devenir 1200 euros bruts par an en 2016.

Le 27 septembre dernier, nous étions deux secrétaires départementaux à interpeler le conseil national sur une nouvelle problématique...

Notre question se voulait courte, espérant qu'elle appellerait une réponse plus longue jusqu'à occuper une peu de place dans les débats :

" Cette année dans le Gard, nous accueillons près du double de PES en formation à la FdE. Et c’est une très bonne chose.

Pour autant, il a fallu trouver le double nombre de ce que nous appelons des « berceaux d’accueil Â» dans les Ă©coles…

Des directeurs et des enseignants, à 50% ou à quart-temps couplés sont choisis sur la base d’un cahier des charges assez restrictif comme chacun sait. Pas de CP, pas de CM2, pas trop loin de la FdE… Ce sont donc souvent les mêmes pour ne pas dire, toujours les mêmes. Au bout d’un certain nombre d’années, ces enseignants qui ne rechignent pas à participer de l’effort collectif pour accompagner les stagiaires, nous interpellent sur la nécessaire contrepartie financière à mettre en place pour compenser le temps passé à réexpliquer chaque année à un enseignant différent qui découvre tout d'un oeil nouveau, à remettre quelquefois son organisation en question pour s'adapter à elle/lui, etc.

MĂŞme si l'on ne prĂ©tend pas occuper le terrain d'un tuteur ou d'un PEMF, loin s'en faut, il faut bien appeler ça une Â« mission d’accompagnement  Â» de ces jeunes collègues. 

Et au même titre que l’on considère qu’un maître d’accueil temporaire a bien une mission d’accompagnement, qui ouvre droit à une compensation financière, on ne peut pas nier, dans le même temps, qu’un enseignant qui partage sa classe avec un PES ne travaille pas dans les mêmes conditions qu’avec un enseignant titulaire (un TD) dont c’est l’habitude de compléter le service d’un autre."

La réponse du Secrétaire Général, Christian CHEVALIER

En réponse à notre intervention, le secrétaire général Christian Chevalier, nous a annoncé qu'ils allaient se saisir de cette revendication au niveau national, lancer une réflexion sur ce point afin d'en déterminer les contours et d'élaborer un argumentaire et l'adresser au ministère.

Finalement, après plusieurs interventions sur ce point, la rĂ©ponse du ministère est d'ordres financier et pĂ©dagogique... D'une part, le calendrier budgĂ©taire priorise d'autres indemnitĂ©s (ISAE, IMP RĂ©fĂ©rents, etc. que le SE dĂ©fend par ailleurs) ; d'autre part, la mission de tutorat ne doit pas ĂŞtre confiĂ©e aux titulaires accueillant les PES. C'est bien lĂ , la mission des PEMF tutrices et tuteurs. 

Olivier Dusserre-Telmont

 

 
 
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