Retour à l'article normal

SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  vendredi 12 avril 2019

Déclaration préalable CAPD du 12 avril 2019

 

Le SE-Unsa ne peut pas débuter cette déclaration sans évoquer la préoccupation de nos collègues quant au futur déroulement du mouvement, même si ce n’est pas une question à l’ordre du jour. En effet, si la note de service précise « l’engagement à travailler dans la continuité du projet existant dans les écoles… », les modalités adoptées ne permettent pas de fixer de manière pérenne des collègues ayant exercé plusieurs années dans une même école ou sur des compléments dans un secteur à titre provisoire. Ceci est regrettable, dans un contexte où il nous est parallèlement demandé un suivi approfondi de nos élèves dans le cadre d’une école « de la confiance ». L’intérêt de tous, enseignants et élèves, va être momentanément mis de côté. Nous sommes également inquiets quant à la prise en compte des situations particulières et à la communication qui peut être faite envers les enseignants. Nous gagnerons à travailler ensemble et à partager notre travail.

Nos collègues sont également soucieux quant à l’avenir de notre École. Le SE-Unsa poursuit donc son travail auprès du ministère, des parlementaires, des représentants nationaux des collectivités et des parents d’élèves pour que l’accord du conseil d’école  et de la municipalité soit une condition obligatoire à la réalisation de l’EPSF. Pour nous il est primordial que la fonction de directeur d’école soit maintenue. Nous serons vigilants à la traduction écrite de ces évolutions.

Autre inquiétude : le nombre de postes offerts au CRPE. Pour le public, il diminue de 9 % alors que dans le même temps l’enseignement privé bénéficiera, lui, d’une hausse de 38 %. Pour nous, cette distorsion attribue un nouveau privilège aux établissements privés. Dans le public cela sous-entend un recours de plus en plus accru à la contractualisation, là où l’on souhaite un mouvement qui « stabilise » les équipes. Comment ne pas être perturbés ? La précarité n’est une solution ni pour les personnels, ni pour l’avenir de nos élèves.

Point-phare à l’ordre du jour : les avancements accélérés. Ce sujet, sensible, nous rappelle le traitement inéquitable et flou des avis émis l’an passé pour la Hors-classe. La démarche en recours de plusieurs enseignants n’a pu aboutir, faute d’informations sur la procédure à suivre.  Sur ce point, Monsieur l’Inspecteur d’académie, vous vous étiez engagé à revoir les appréciations posées sans rendez-vous de carrière, en sera-t-il de la sorte pour la campagne qui arrive afin d’éviter les écueils de l’an passé ?

Nous souhaitons revenir sur un thème qui nous est cher : le dialogue social. À ce jour,  plusieurs questions restent sans réponse, malgré nos relances, c’est pourquoi nous les retrouvons en « questions diverses ». Comment devons-nous interpréter ce silence ? Nous espérons obtenir, aujourd’hui, des réponses précises et pouvoir se positionner sur des bases saines d’échanges et de travail. 

Nos métiers vivent de nombreux changements et, à notre sens, nous devons construire ensemble, enseignants, conseillers pédagogiques, IEN, l’école de demain. Pour nous, il est essentiel de mettre nos ressources et nos compétences au service des élèves.

Nous représentants du SE-Unsa 24, travaillons au quotidien pour que les différentes instances auxquelles nous participons permettent à nos collègues d’avoir une vision transparente de l’évolution de leur carrière, de leurs droits et de leurs devoirs.  

 

Merci de votre attention.

 

Les commissaires paritaires du SE-Unsa : Natacha ETOURNEAU – Thierry HADJADJI – Hélène MALETERRE – Gwenola TEMPLÉ – Valérie WEISS