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SE-UNSA 24


 Par SE-UNSA 24
 Le  mardi 9 février 2016

Dotation horaire 2nd degré Dordogne

 

 

Comité Technique Spécial Départemental 2nd degré

08-02-16

 

Représentants de l’administration : Monsieur Sanchez, Monsieur BREVET (SG), Madame Orlay (IA-DASEN)

Unsa Education : Yamina AZZOUG, Jérôme BOUSQUET, Natacha ETOURNEAU, Anne MARCHAND, François MARTY

Déclarations préalables : UNSA Education, FSU

UNSA Education : voir notre déclaration préalable en pièce jointe de cet article (clic)

 

Réponse de l’IA aux déclarations préalables:

Préparation la plus sereine possible, je n’ai pas de réponse.

Collèges

IA: Nous sommes dans le cadre académique, les documents émanent des décisions prises en CTA (Comité Technique Académique).

Notre méthode de travail: regarder les écarts entre établissements pour pouvoir rééquilibrer, eu égard au H / E.

La dotation est d’abord réglementaire, ensuite nous avons des bilatérales avec les chefs d'établissement, puis elle s'ajuste et devient définitive. Les prochains ajustements seront en juin, avec les inscriptions des élèves.

Nous régulons réguièrement avec les établissements.

Par exemple, les heures de synthèse en ULIS et en SEGPA sont gardées pour le moment, pour les répartir au mieux.

Demandes eu égard aux besoins du terrain d'ULIS collège à Terrasson, dans le sud du département (Lalinde, Belvès).

SG : La limite de l’exercice sur les ULIS-collèges, c'est qu'il faut dégager des marges sur le budget départemental. Le budget est fongible, on a une création de 8 postes, certes, mais si on veut donner une priorité à la réforme du collègue, la marge de manœuvre est très faible. Les priorités seraient Terrasson et Lalinde. Ces besoins ont été communiqués au Recteur.

UNSA Education : Ces besoins en ULIS-collèges sont palpables sur le terrain. Nous souhaitons ces créations pour répondre à une nécessité de continuité sur le terrain, avec les ULIS-écoles.

SG : Si on regarde la dotation en heures, il y a 68 heures de plus que l’an passé. Or, on a déjà alloué bien plus que l’an passé, car on a fait le choix de réfléchir aux besoins des établissements, nous n’avons donc plus de réserves à ce jour.

IA : Seule la marge permet l’optionnel. Pour les ULIS, la qualité de la dynamique éducative est primordiale. L’inclusion est nécessaire.

SG : 54 HSA de plus au titre de la spécificité du département, seule différence avec les documents du CTA. Il n’y a pas eu de recalcul ni sur le constat, ni sur le prévisionnel.

Au sujet du rattrapage collèges:

Nous avons mis de côté les établissements en Education prioritaire, de manière à être équitable envers tous les établissements n’étant pas dans le dispositif. Le rattrapage concerne surtout les établissements de centre-ville. L’autonomie de l’établissement permet de créer par exemple une division supplémentaire, ou un dédoublement, eu égard aux besoins des élèves.

Le H / E passe de 1,22 à 1,23 cette année.

IA : Pour une préparation sereine, il est nécessaire de penser aux élèves, la vision globale et les finalités doivent être définies dans chaque établissement. La qualité du diagnostic, du besoin des élèves est primordiale pour ajuster et orienter au mieux.

Au sujet de l'inquiétude des enseignants eu égard à la diversité des élèves de certaines classes (surtout ceux qui sont en attente d'orientation vers des établissements spécialisés qui ne sont pas en capacité de les accueillir):

Quant à la diversité d’élèves que nous sommes en train d’accueillir, nous partageons l’inquiétude des enseignants, c’est pourquoi il faut s’adapter et travailler ensemble, pour la réussite de tous les élèves.

Le fond, les finalités éducatives doivent être au cœur du travail. Toutes les réponses ne sont pas du niveau de la DSDEN.

SG : La bonne nouvelle, c’est que, contrairement à ce que nous avons pu entendre il ya quelques semaines, la Réforme du Collège ne va pas supprimer des moyens ; les moyens vont bien être là. Les interventions en EPI ou en AP sont à construire dans chaque établissement.

IA : En remettant vraiment l’élève au centre du système éducatif, nous aurons résolu 80 % de nos problèmes.

SG : Pour les affectations en SEGPA, nous n’avons pas la main sur les CDO (Commission d'orientation des élèves), ce qui est normal, ce qui peut créer des écarts importants entre prévisions et effectifs constatés.

Monsieur SANCHEZ : Les effectifs de SEGPA baissent, mais globalement, le nombre de collégiens baisse.

IA : Il faut partir de « quels besoins pour que les élèves parviennent aux compétences du socle commun ?», pour avancer.

SG : La sectorisation des collèges n’a pas évolué, un travail va être mené avec le Conseil Départemental.

UNSA Education : pour le collège de Thenon, les chiffres retenus dans vos documents ne coïncident pas avec les remontées du terrain.

Monsieur SANCHEZ : On regarde ce qui se passe les années précédentes, on considère différents seuils selon les niveaux. (Classes à 28 et classes à 30 en fonction du niveau). Des élèves du secteur partent vers Terrasson ou Montignac. Cela bouge beaucoup dans ce secteur entre les établissements.

UNSA Education : problèmes de communication au sein des établissements pour se mettre d’accord. Parfois une seule personne s’en charge, alors que plusieurs enseignants sont concernés.

IA : Tous les acteurs doivent travailler ensemble.

 

Lycées professionnels 

SG : Des différences à considérer compte tenu des laboratoires, des ateliers, au souhait de maintenir des postes, d'amortir une baisse de dotation eu égard à la taille des établissements (exemple de Chardeuil), ou diminution d’élèves importante (comme Picasso par exemple).

On a donc alloué 100 heures pour pallier à d’éventuelles fermetures de postes.

Diminution de 81 heures, pour 100 élèves en moins.

UNSA Education : Où sont les moyens des PE éducateurs EREA ?

SG : Ils passent dans le 1er degré, pour ce qui est des personnes mais pas les postes puique ce sont des moyens 2nd degré. Par ailleurs, des postes d’assistants d’éducation vont être créés sur l’EREA.

 

Lycées

 

UNSA Education : interrogations concernant l’EPS et les options facultatives non financées.

SG : Pour l’EPS complémentaire, tout a été financé.

Pour les options, 228 heures de plus ont été données pour le fonctionnement (+ de 57 heures à Maine de Biran par exemple), les établissements ont fait leurs choix à partir des besoins définis dans leur établissement.

UNSA Education : Attention néanmoins aux redoublements en terminale, qui vont venir augmenter les effectifs, déjà très gonflés dans la répartition et la dotation prévues.

SG : Nous ajusterons en fonction des résultats au baccalauréat, tous les ans, un travail est mené en juillet à ce sujet avec les chefs d’établissements concernés.

UNSA Education : Question de l’occitan en tant que LV2, est-elle comptée dans la DGH (à Nontron par exemple)?

SG : Oui.

Vote de la DGH: nous nous abstenons.

En effet, nous accueillons favorablement les dotations en collèges et la gestion des baisses d'effectifs en lycées pros mais nous ne pouvons pas voter "pour" eu égard aux chiffres et taux d'encadrement élevés des lycées généraux et technologiques.