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Tissu scolaire et convention ruralitĂ© : l’Etat et les Maires de Dordogne s’engagent
Article publié le lundi 1er février 2016.
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Compte-rendu du groupe de travail sur le Tissu Scolaire

26 janvier 2016 - préfecture de Périgueux

 

Préfet, sous-préfets, élus municipaux et départementaux, réprésentants des parents d'élèves, IEN, chefs d'établissements, représentants des personnels Education nationale.

Services de l'IA : Madame ORLAY (IA-DASEN), Monsieur BREVET (SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral), Monsieur GRIFFOUL (IEN-Adjoint), Monsieur SANCHEZ, Madame MINEO.

IEN : Monsieur MAURICE, Monsieur BAZIARD, Madame MIRASSOU, Monsieur ALAYRAC, Monsieur BONHEME.

Pour le SE-Unsa : JĂ©rĂ´me BOUSQUET – Natacha ETOURNEAU

Introduction PrĂ©fet :

Le travail et la convention présentés aujourd’hui visent à anticiper l’évolution du tissu scolaire en Dordogne.

434 écoles, 557 communes. Depuis plusieurs années, il y a une tendance structurelle à la baisse du nombre d’élèves. De nombreuses fermetures de classes et d’écoles entre 2011 et 2015. Nous devons donc faire évoluer ces structures et nouer des partenariats. Je souligne le rôle des maires dans cette anticipation.

Le moratoire sera instauré, et c’est grâce à cette convention que le Recteur a permis une carte scolaire dans le 1er degré à + 4 dans le département cette année. Nous avons la nécessité de travailler à ce maillage et de mettre en adéquation nos réflexions sur une période de 3 ans.

 

M. Vauriac, PrĂ©sident de l’Union des maires de Dordogne : Une telle convention se devait d’être discutĂ©e. En continuant comme auparavant, des fermetures de classes auraient continuĂ©, il Ă©tait temps de se fixer un objectif pour trouver des solutions. L’énergie ne devait plus ĂŞtre dĂ©pensĂ©e inutilement. Cette Convention a le mĂ©rite d’exister, nous sommes le 8e dĂ©partement rural Ă  signer un tel document. Les deniers publics sont impactĂ©s avec les restrictions budgĂ©taires et il est nĂ©cessaire de mieux les gĂ©rer dĂ©sormais. Il est nĂ©cessaire de conserver des postes d’enseignants : au vu de la dĂ©mographie, on aurait perdu 24 postes d’enseignants Ă  la rentrĂ©e prochaine, alors que lĂ  on en gagne 4.

Les équipes pédagogiques échangent même dans les toutes petites structures, notamment via Internet. Les structures doivent être discutées, il n’existe pas UN modèle à suivre ou à appliquer.

 

DASEN : Il y a eu un constat, une dĂ©marche, un projet. Nous avons tenu compte des diffĂ©rentes rĂ©unions tenues avec les communes rurales depuis 2012.  La solidaritĂ© acadĂ©mique a dĂ» jouĂ© pour Ă©viter des cartes scolaires trop difficiles, l’engagement Ă©tait bien celui-lĂ  : s’engager Ă  repenser le tissu scolaire de la Dordogne, d’oĂą l’importance de mener une rĂ©flexion commune, avec les diffĂ©rents acteurs et partenaires de l’Ecole. Seuls 2 Ă©lus n’ont pas Ă©tĂ© d’accord, sur le diagnostic notamment. L’équitĂ© de traitement est primordiale.

 

Un diaporama nous est présenté.

 

SE-Unsa : Nous sommes sensibles aux arguments Ă©voquĂ©s par l’Union des maires notamment sur le fait qu’il n’y ait pas un seul modèle pour rĂ©pondre aux besoins de restructuration. Les projets remontent, nos collègues nous font savoir au quotidien les difficultĂ©s Ă  travailler seuls ou isolĂ©s. Nous souhaitons que les IEN s’associent aux Ă©quipes, notamment dans les conseils d’écoles, pour venir en soutien et accompagner les transitions, rĂ©pondre aux questionnements de nos collègues et trouver, en bonne intelligence, les meilleures Ă©volutions possibles sur le territoire.

 

ReprĂ©sentant des communautĂ©s de communes : Les regroupements nous font peur, la question du transport notamment. D’autant plus que des fermetures auront peut-ĂŞtre lieu dans 3 ou 4 ans.

 

DASEN : Les classes multi-niveaux ne sont pas un critère dĂ©terminant. En Dordogne, les effectifs par classe vont de 11 Ă  31 Ă©lèves avec une moyenne Ă  23. C’est aussi pour cela que nous n’avons plus de seuils, car nous savons que ce qui marche Ă  un endroit ne marche pas forcĂ©ment partout. Le mot-clĂ© est le territoire. Nous travaillons Ă  la proximitĂ© du territoire : culture, espaces verts, sports. Il n’y a pas de rĂ©ponse-type. L’allocation des moyens est nationale puis acadĂ©mique, et va mĂŞme en partie dĂ©pendre de la nouvelle grande rĂ©gion.

Nous arrivons Ă  la formalisation des rĂ©flexions dĂ©jĂ  entamĂ©es sur les fusions, certains projets sont bien aboutis, d’autres n’en sont qu’au tout dĂ©but. Nous n’avons plus le temps, il faut avancer !

Pour rĂ©pondre aux inquiĂ©tudes sur le passage aux postes Ă  profil pour certaines directions (du aux fusions) : il s’agit d’une dĂ©cision du Recteur.

 

3 exemples de projets nous sont prĂ©sentĂ©s :

Monsieur ALAYRAC IEN Circonscription de PĂ©rigueux Sud: CommunautĂ© de communes

ExpĂ©rimentation des enfants de moins de 3 ans, partenariat avec Mussidan. Outil d’aide Ă  la dĂ©cision, cahier des charges, avec entre autres comme axes principaux de travail :

-       offrir de bonnes conditions pĂ©dagogiques

-       prendre en compte les pĂ´les d’attractivitĂ©

-       rĂ©duire les coĂ»ts

 

La classe de St Michel de Villadeix  rejoint la classe de Fouleix puis rĂ©organisation en 2017 avec nouveau RPI Grun-Bordas / Beauregard et Bassac/Fouleix. PĂ´le maternelle Beauregard et Bassac (passerelle petite enfance).

 

M. Baziard, IEN Sarlat : dĂ©prise dĂ©mographique constante sur Belvès et Sagelat, qui aurait engendrĂ© une classe Ă  5 niveaux sur Sagelat. 3 directeurs avec peu de temps de dĂ©charge. Mutualiser les effectifs, de manière Ă  crĂ©er des classes Ă  1 ou 2 niveaux. Fusion des Ă©coles de Belvès Ă©lĂ©mentaire et maternelle + crĂ©ation du RPI avec Sagelat.

 

Monsieur BONHEME IEN Circonscription de Nontron Nord Dordogne: St Médard d’Excideuil / Excideuil. On est sur 2 communautés de communes. Constitution d’un RPI. Fusion de la maternelle et l’élémentaire à Excideuil. Puis création d’un RPI Excideuil/St Médard d’Exc. Les municipalités se sont engagées à assurer le transport, notamment des inclusions de l’ULIS école sur le site de St Médard.

 

DASEN : La Convention a pour but de permettre de garder les mĂŞmes moyens pendant 3 ans. Cela n’empĂŞche pas l’exercice de carte scolaire, car il obĂ©it Ă  un cadre juridique annuel. Le moratoire permet de prĂ©server au maximum les Ă©coles concernĂ©es, mais il  faut que les effectifs soient lĂ . Le pĂ´le numĂ©rique doit ĂŞtre dĂ©veloppĂ©. Il y a aussi les RASED qui ne sont pas « visibles Â» de tous mais qui comptent bien dans les postes, en terme de carte scolaire.

PrĂ©fet : L’Etat s’engage aux cĂ´tĂ©s des communes qui entrent dans des projets de restructucturation notamment grâce aux subventions (DETR = Dotation en Ă©quipements des territoires ruraux).

DASEN : La convention remonte signĂ©e dès ce soir auprès du Ministère.

PrĂ©sident de l’Union des maires : La question des ATSEM est Ă©galement en jeu, l’intercommunalitĂ© pourra ĂŞtre une des pistes Ă  envisager en terme de GRH.

Vous trouverez en PJ de cet article les documents remis lors du groupe de travail faisant état des réflexions en cours. Vous trouverez la convention signée sur le site de l'Inspection académique -> rubrique l'Ecole en Dordogne.

N'oubliez pas de nous envoyez votre fiche de suivi carte scolaire: retoruvez toutes les infos ici, clic!

N'hésitez pas à nous contacter pour davantage d'informations :

05 53 53 42 32 ; 24@se-unsa.org.

 

 


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