LMB de Felletin : les enseignants restent mobilisés pour la pérennité de leur établissement suite à la fermeture de la classe de seconde générale et technologique qui menace clairement le Bac STI 2D Architecture et Construction.

Jeudi 26 septembre, à l’occasion de la visite du Ministre de l’Education Nationale, les enseignants du LMB de Felletin mobilisés ont été reçus par M PICHARD et M.ASSOULINE (Chef de Cabinet et Conseiller spécial du ministre) en présence du M PUJOL (Rectorat), de Mme MARTIN (Vice-Présidente Conseil Régional Limousin), des élus Mme NICOUX et M DAROUSSIN et de l’équipe de direction représentée par M CARAVANO (Proviseur)

Ils veulent obtenir la réouverture de la seconde générale et technologique, fermée arbitrairement en juin par les services académiques. Ils estiment, à juste titre,  que les décisions de rentrée du rectorat aboutiront à court terme à la fermeture de la filière technologique STI2D et à un effondrement de l’effectif global du LMB. Cela dit, les difficultés de recrutement rencontrées ces dernières années semblent trouver leurs origines dans une concurrence régionale et interrégionale de plus en plus exacerbée, mais également, dans la baisse notable de la qualité de l’accueil des élèves, du fait de l’absence de travaux de réhabilitation des bâtiments qui deviennent maintenant urgents.

La Région se dit prête à investir, notamment dans les internats,  mais elle attend du Rectorat, des signes positifs sur le maintien et le renforcement des structures pédagogiques du LMB. Signes qui ne viendront pas dans cette réunion, mis à part, la proposition ministérielle sur la mise en place d’un  « Campus des métiers », ce qui implique de créer à nouveau à Felletin, ce qui n’existe pas ailleurs !

Les enseignants restent insatisfaits devant ce refus de prendre  leurs responsabilités et renvoient dos à dos Rectorat et  Conseil Régional. Ils attendent une solution à court terme pour le maintien et le renforcement de l’offre de formation. Ils craignent que la solution proposée par les collaborateurs du Ministre, à savoir le « Campus des métiers », ne puisse rien empêcher.

Notre commentaire : les négociations doivent se faire partout, au niveau de l’Académie, mais aussi des établissements, nous nous méfions des solutions reluisantes qui peuvent se révéler des pièges.

Jacques GOUZOU professeur au LMB