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SE-UNSA 23


 Par SE023
 Le  vendredi 6 septembre 2013

Grève du 10 septembre : Pourquoi nous n’y appelons pas !

 

Nous n’appelons pas à la grève, parce que nous pensons que ce n’est pas opportun en cette rentrée, mais cela signifierait –il…

Que nous approuverions le texte sans réserve ?

Surement pas, nous attendons de voir sur pièce et de toute façon, il se situe dans la logique de la loi de 2009 en utilisant les mêmes arguments contestables de l’allongement de la vie et s’appuie sur cette contre vérité pour allonger le temps de cotisation à 43 années.

Que nous serions rassurés parce que ça aurait pu être pire ?

43 années et pas de modification du calcul des pensions des fonctionnaires, ouf nous l’aurions échappé belle !

Absolument pas, Ce n’est pas un argument que nous retenons. Il faut continuer à négocier pour obtenir une autre logique de sauvegarde de notre système de retraites basé sur la solidarité.

Que nous ne croirions pas à un mouvement syndical uni sur une plateforme revendicative ?

Bien au contraire, le conseil syndical régional de l’UNSA Limousin, est favorable à un mouvement intersyndical rassemblant les salariés du public et du privé sur une base large traitant de l’emploi, des salaires et des retraites. Mais sans y « fourrer » pêle-mêle des arguments politiques, nous tenons à notre indépendance vis-à-vis des  partis et nous nous appuyons sur le  dialogue social.

Que nous nous arrêterions là ?

Pas du tout, des convergences syndicales sont possibles, à nous de les rendre réalisables.

Que nous serions satisfaits des avancées sociales ?

Non, il y a encore des points sans réponse.

Les personnels de l’Education ont obtenu des postes pour cette rentrée et les prochaines, une augmentation du flux d’accès à la hors classe pour les P.E et les CPE, une prime de suivi des élèves de 400 € ( ISAEC) et le retour de la  formation professionnelle pour les Profs des écoles.

Mais à part ces avancées, rien pour les autres catégories de fonctionnaires et même la certitude de rendre des postes. Pour les salariés du privé, une baisse du  pouvoir d’achat, la menace de perdre son emploi …  trop d’incertitudes pèsent sur tous.

 Le changement annoncé tarde à se concrétiser. 

Autant de raison de rester vigilant, combatif, exigeant mais pas va-t-en guerre !

Paul Giangiobbe