SECTION SE-Unsa des COTES D ARMOR - ESPACE SYNDICAL - 93 BLD EDOUARD PRIGENT - 22000 ST BRIEUC
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Du fait de la loi de la transformation de la fonction publique (que l'UNSa Éducation a toujours dénoncée), les instances sont modifiées et c'est d'actualité puisque du 1er au 8 décembre vous voterez (UNSA) pour le CSA de proximité (Comité Social Académique) (qui regoupera le CTA et le CHSCTA).
De ces résultats déclineront la représentativité en CSA départemental et donc en CSA 22 dans lequel nous souhaitons continuer à défendre facrouchement l'enseignement public, ses écoles, établissements et ses personnels, sans oublier les élèves accueillis comme nous l'avons fait durant toutes ces années en CTSD. N'oubliez pas de cliquer UNSA !
Voici donc notre compte-rendu ainsi que notre dernière déclaration préalable en CTSD, vous la lirez en intégralité ici :
Nous tenons tout d’abord à souligner la qualité du travail des personnels qui recueillent, transmettent, collectent et traitent les différentes informations qui nous ont été transmises.
La 27ème Conférence des Parties (COP) qui a débuté le 6 novembre dernier à Charm el Cheikh, en Egypte, vient de se terminer. Elle s’est tenue alors que les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, loin des niveaux permettant de limiter le réchauffement à 1,5°C, comme convenu dans l’Accord de Paris. Elle devait marquer le début de la phase de mise en œuvre concrète des mesures de l’accord de Paris, mais son bilan est très mitigé.
La COP27 s’est contentée de reprendre l’objectif fixé 7 ans à la COP21 : limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés… Un objectif de moins en moins crédible. Aucun nouveau moyen n’est mentionné pour renforcer cet engagement. Les pays qui ne sont pas dans les clous avec cette trajectoire sont juste invités à mettre à jour leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre d’ici fin 2023. A date, selon l’ONU, les politiques menées nous conduisent tout droit vers un réchauffement de +2,8°C !
L’UNSA considère que la COP27 a commencé à répondre aux symptômes de la crise mais pas à ses causes...
Localement, nous avons tous constaté les effets récents et actuels du dérèglement avec pour marqueurs des canicules, et une sécheresse entraînant des pénuries d’eau même en Bretagne.
Les enfants, nos élèves, sont plus vulnérables physiquement et psychologiquement aux effets du changement climatique que les adultes.
Nous souhaitons que les budgets des collectivités soient affectés en urgence sur l’adaptation du bâti scolaire. Trop de classes sont logées dans des bâtiments inadaptés aux nouvelles conditions climatiques et énergétiques.
Mal isolés contre le froid : la hausse exponentielle des coûts de l'énergie nous fait craindre un souci de chauffage dans les écoles des petites communes cet hiver (et pas seulement quand on connait les passoires thermiques que sont certains collèges et lycées vétustes où les élèves sont invités à venir avec leur blouson en cours).
Nationalement, l’UNSa Éducation aborde souvent ce sujet du bâti scolaire, et c’est parfois catastrophique, selon les territoires.
Nous sommes réunis aujourd’hui pour le dernier CTSD des Côtes d’Armor, en attendant le nouveau CSD ? Nous regrettons toutefois sa tenue tardive en tant que bilan de rentrée. Il nous a été dit au niveau académique que la rentrée 2022 s’est bien passée. Du point de vue des usagers, peut-être.
Mais qu’en est-il du point de vue des professionnels ?
Moins de pénuries d’enseignants qu’ailleurs ? Certes, il y a pire ailleurs. Mais quand on questionne les collègues, le bilan est beaucoup plus nuancé. Ils évoquent déjà des problèmes de remplacement alarmants, et pas seulement pour les enseignants (cela touche de plus en plus les personnels administratifs), des classes surchargées et de plus en plus ingérables, des contractuels de plus en plus nombreux et donc des recrutements en baisse, des fiches SST qui augmentent de façon inquiétante et restent trop souvent sans réponse (nous y reviendrons en CHSCT), le manque encore patent d’AESH qui par ailleurs ne sont pas remplacées en cas d’absence, des réformes imposées sans concertation comme celle du lycée ou encore celle envisagée pour les PLP… Bref, la sérénité n’est pas le mot qui convient d’autant que les annonces ministérielles sont loin d’être apaisantes. Et les moyens que nous réclamions auraient été bien utiles…
suite et fin de notre déclaration