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SE-UNSA 21


 Par SE021
 Le  mardi 11 décembre 2012

Journée de la laïcité

 

COMMUNIQUE DE PRESSE DU CDAL* 21 (Comité Départemental d’Action Laïque)

9 décembre 2012 : journée de la Laïcité

 

Les déclarations de la nouvelle majorité laissent espérer une priorité consacrée à la refondation de l’Ecole de la République. Il est temps de passer aux actes ! C’est pourquoi, dans le cadre de la journée de la laïcité du 9 décembre 2012, le CDAL (Comité Départemental d’Action Laïque) de Côte d’Or réaffirmera sa volonté de combattre les dispositions inscrites dans la loi Carle ainsi que les dotations spécifiques aux écoles privées opérées dans le budget.

 

Le CDAL 21 demande l’abrogation des articles 1 et 2 du code de l’éducation, conséquences de la loi Carle. Cette loi impose un financement public des écoles privées sans que les municipalités puissent s’y opposer. Aggravant la loi Debré, elle met à la charge de la commune les dépenses de fonctionnement des seules écoles privées sous contrat avec l’Etat implantées sur son territoire.

Cette loi est injuste car l’usager choisit, sans accord préalable, d’imposer le financement de la scolarité de ses enfants dans toute école privée hors de sa commune. Elle privilégie une logique libérale,  (2 fois privilégiant dans la même phrase) dans laquelle l’intérêt particulier prime sur l’intérêt général. Enfin, elle met en péril les finances des communes rurales et leur enlève tout pouvoir de contrôle.

 

Le CDAL 21 dénoncera également la dotation spécifique de 70 postes pour les écoles catholiques pour 2012/2013. L’Ecole publique a particulièrement souffert ces cinq dernières années  et doit redevenir la priorité absolue des investissements de la Nation. Elle est la seule garantir l’égalité de tous les élèves, à avoir pour mission d’accueillir, sur tous les territoires et sans distinction, chaque jeune quels que soient son origine culturelle ou géographique, sa condition sociale, son éventuel handicap. Les dotations nouvelles du prochain budget de l’Education Nationale doivent être consacrées exclusivement à l’Ecole laïque.

 

En cette période de turbulences économiques où les moyens se font rares, le CDAL 21 considère que c’est l’intérêt commun qui doit guider les politiques publiques. L’intérêt particulier de quelques familles ne peut continuer à siphonner injustement des fonds collectifs. Le CDAL attend désormais des signaux clairs en ce sens.

 

* le CDAL est composé des DDEN, de la FCPE, de La Ligue de l’Enseignement, du SE-UNSA et de l’UNSA Education

Dijon, le 7 décembre 2012