Lors du groupe de travail CTSD qui s’est tenu en présence du DASEN et de 3 de ses adjoints, le secrétaire général et secrétaire général adjoint,  nous ont présenté  un avant projet de la répartition des moyens 1er et 2d degré pour la rentrée 2018.

Peu d’informations nouvelles.

Le Comité Technique Académique prévu le 24 janvier présentera la répartition départementale de la dotation académique de 261 postes 1er degré et 31 postes 2d degré alloués par le ministère .

Le DASEN nous a confirmé la méthode de travail des 2 CTSD,  1er et 2d degré.:  GT (avec les propositions de l’administration) suivi du CTSD, audience bilatérale pour les organisations syndicales qui le souhaitent entre les 2 rencontres.

Le SE-Unsa sera donc reçu en audience pour défendre les situations qui lui seront confiées.

 

Pour 1er degré, le GT se tiendra le 8 février et le CTSD le 15 février 2018.

 

Concernant le 1er degré, le dédoublement des CP en REP+ se poursuit. Les CE1 en REP+ et les  CP en REP seront également dédoublés en septembre 2018. Ces postes seront publiés dès la phase principale du mouvement 2018.

Malgré une dotation positive dans notre académie, certains dispositifs risquent fort d’être impactés comme les PDMQDC et le nombre d’enseignants remplaçants.

Les CE1 en REP + vont fonctionner probablement en co-intervention sur Marseille puisque les locaux manquent .

Ce dispositif de dédoublement fera l’objet d’une évaluation (demande forte du ministère) et de visites de ces classes lors du 1er trimestre pour identifier les pratiques.

D’après le DASEN, les seuils de maternelle ne devraient pas être impactés par ces dispositifs. Pour lui, l’’annonce des assises de la Maternelle (conduites par Boris Cyrulnik) qui semblent destinées à mettre l’accent sur le développement langagier de l’enfant, pourrait préserver les classes maternelles d’une hausse des effectifs.

A noter: la carte de l’éducation prioritaire ne sera pas revue pour 2018.

 

Pour le SE-Unsa, ces annonces laissent peu de marge de manoeuvre et d’organisation. Même si une  baisse de la démographie dans le 1er degré est annoncée ce sont les écoles élémentaires hors éducation prioritaire qui risquent de payer l’addition.

L’administration n’ayant pas d’estimation du nombre de classes concernées par les dédoublement, il s’avère que la dotation sera néanmoins insuffisante pour absorber les besoins…

Encore une fois , le SE-Unsa dénonce l’accumulation de mesures politiques avec effet quasi immédiat sans moyens supplémentaires suffisants. L’Education Nationale ne peut pas souffrir la politique du buzz. Le SE-Unsa demande encore et toujours une politique durable pour notre Ecole.