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Évaluations d’écoles : le SE-Unsa refuse leurs conditions de mise en Ĺ“uvre en Aveyron aussi !
Article publié le jeudi 9 février 2023.
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Après avoir obtenu le report des évaluations d’école au deuxième trimestre, le SE-Unsa constate qu’elles se mettent en œuvre dans des conditions toujours inacceptables.
Le SE-Unsa a donc écrit au ministre de l’Éducation nationale pour lui signifier qu’il s’oppose aux pratiques observées sur le terrain, et qu’il demande une remise à plat de celles-ci.
Le SE-Unsa accompagne les équipes en s’appuyant sur le cadre national, largement ignoré par les autorités locales.
 
 Situation de l'aveyron en bas de l'article.

 

Un cadre national pourtant très clair
 
La loi pour une École de la confiance de 2019 a créé le Conseil d’évaluation de l’École (CEE). Le programme de travail du CEE comprend l’évaluation des écoles et des établissements, qui est donc obligatoire.
 
Le CEE a Ă©galement dĂ©fini un cadre mĂ©thodologique pour l’évaluation des Ă©tablissements et des outils depuis la rentrĂ©e 2020 dans le second degrĂ© et depuis la rentrĂ©e 2022 dans le premier degrĂ©.
Concernant le premier degrĂ©, le seul document Ă  rĂ©diger par les Ă©quipes est le rapport d’auto-Ă©valuation qui tient en deux pages !
 
 
Des conditions inacceptables et dénoncées par le SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, ces Ă©valuations ne doivent pas se traduire par du travail en plus, ni par du travail pour rien.
Malheureusement, force est de constater que c’est trop souvent le cas dans de nombreux territoires.
 
En effet, il est inacceptable que l’évaluation ne soit pas synchronisée avec la rédaction du projet d’école ou d’établissement, alors même que les travaux menés dans le cadre de l’évaluation doivent conduire à une actualisation ou à un renouvellement de celui-ci.
 
Le SE-Unsa s’oppose Ă©galement aux conditions dans lesquelles l’évaluation des Ă©coles continue de se mettre en Ĺ“uvre. Les dĂ©rives sont nombreuses et prĂ©judiciables : pressions pour que des Ă©quipes se dĂ©signent volontaires, absence de temps libĂ©rĂ© avec un renvoi systĂ©matique sur les 108 heures dans le premier degrĂ© alors que celles-ci explosent, modalitĂ©s de consultation des parents d’élèves et des collectivitĂ©s imposĂ©es en dĂ©pit du cadre national…
 
Le SE-Unsa a ainsi adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale pour dénoncer cet état de fait. Il est indispensable qu’un dialogue s’engage entre les autorités académiques et les représentants des personnels pour remettre à plat les pratiques d’évaluation des écoles et établissements.
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Pour le SE-Unsa, l’évaluation des Ă©coles et Ă©tablissements doit :
  • ĂŞtre librement consentie et construite par les Ă©quipes pĂ©dagogiques ;
  • absolument prĂ©voir du temps libĂ©rĂ© pour les Ă©quipes pĂ©dagogiques. Dans le premier degrĂ©, le renvoi systĂ©matique vers les 108 heures mĂ©connaĂ®t la rĂ©alitĂ© de la charge de travail des enseignants dont les directeurs d’école ;
  • dĂ©boucher sur des actions concrètes avec des moyens humains, matĂ©riels et de formation, au regard des besoins qui sont identifiĂ©s ;
  • respecter les choix des Ă©quipes, en particulier dans les modalitĂ©s d’échanges avec la collectivitĂ© et les familles notamment ;
  • permettre l’élaboration du projet d’école et d’établissement et non pas s’y ajouter ;
  • veiller Ă  protĂ©ger l’école, l’établissement et leurs personnels de toute mise en concurrence individuelle, collective ou de l’enseignement public avec l’enseignement privĂ© ainsi que de la possible ingĂ©rence des familles ou des collectivitĂ©s sur le volet pĂ©dagogique.

Dans l'Aveyron,

La mise à disposition des 18h d'animations pédagogiques a été refusé.

A ce stade la prise en compte des besoins de formation identifiés à l'issue du processus, n'est pas possible et donc inexistante.

Les CPD ont été nommés référents de plusieurs écoles sans moyens supplémentaires (notamment frais de déplacement).

Les écoles qui ont demandé plus de temps ou qui ont signalé ne pas être volontaires sont dans l'attente d'un courrier de Mme la DASEN.

Les IEN sont allés "rassurer" les équipes qui hésitaient et ont renvoyé aux collègues le temps de préparation de 12h pour l'autoévalusation (6h journée de solidarité, 6h 2ème journée de pré rentrée).

Notre avis:

Nous n'acceptons pas cette rĂ©ponse sur le volet horaire qui ressemble Ă  une pirouette par rapport aux 108h, et Ă  notre demande de mise Ă  disposition de temps! Nous tenons ici par exemple Ă  mettre en balance les 48h d'accueil  (10 min matin et aprem) invisibilisĂ©es.

Nous dénonçons ce flottement départemental et cette interprétation du cadre par rapport au temps alloué.

Nous comprenons que l'Ă©valuation est obligatoire pour toutes les Ă©coles dans les 5 ans Ă  venir et dans de bonnes conditions.

Nous défendrons que par mesure d'équité toutes les équipes bénéficient des mêmes conditions.

Une école qui commence l'évaluation mi février pour cette année n'est pas à égalité avec une école qui la commencerait dans d'autres conditions l'an prochain par exemple.

Bref le compte n'y est pas, il est urgent d'attendre !

Nous restons disponibles pour répondre à vos questions/remarques.

 

 

 

 

 

 
 
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