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Prime REP / REP+ pour tous, la suite : une injustice après l’autre
Article publié le lundi 10 octobre 2022.
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MAJ du 7/11

Grâce au SE-Unsa, les AED, AESH et CPC exerçant en éducation prioritaire pourront dorénavant bénéficier de l’indemnité REP-REP+.
Toutefois, en introduisant des taux différenciés, le ministère crée une nouvelle injustice.
 
 
Un long bras de fer
 
Tout d’abord, cette avancée n’est pas le résultat du dialogue social. En effet, le SE-Unsa avait demandé à plusieurs reprises l’intégration des AED et des AESH à la liste des bénéficiaires potentiels des indemnités REP-REP+, mais il a été nécessaire de saisir le Conseil d’État pour faire fléchir le gouvernement.
 
Dans son recours, le SE-Unsa a défendu le droit de chaque personnel exerçant en éducation prioritaire à bénéficier de l’indemnité. Conscient que le Conseil d’État donnerait raison au SE-Unsa, le ministère a donc accédé à notre demande.
 
Ainsi, à partir de janvier 2023, les AED, les AESH et les CPC en charge du suivi d’un établissement appartenant aux réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+) percevront les indemnités associées.
 
 
Une injustice chasse l’autre
 
C’est assurément une victoire pour les personnels concernés qui étaient, jusqu’alors, privés de cette indemnité. Pourtant, la lutte pour l’égalité de traitement n’est pas terminée. Le ministère tente une nouvelle distinction en différenciant les AED et les AESH des autres personnels, et propose de leur attribuer une indemnité moindre.
 
Si les textes publiés prochainement sont conformes aux projets qui nous ont été présentés, cela signifie qu’il y aurait un taux spécifique pour les AED et les AESH.
 
  AED / AESH Autres personnels

Indemnité REP+

271,91 € bruts/mois

426,17 € bruts/mois

Part modulable REP+

448 € bruts/mois

702 € bruts/mois

Indemnité REP

92,17 € bruts/mois

144,50 € bruts/mois

 
Indemnité de fonction pour les conseillers pédagogiques de circonscription en charge du suivi d’un réseau
  Part fixe Part modulable

Éducation prioritaire

500 € bruts/an

 

Éducation prioritaire renforcée

3 302 € bruts/an

702 € bruts/mois

 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Rien ne justifie cette nouvelle rupture d’égalité. Le SE-Unsa continue à agir pour défendre l’égalité de traitement des personnels qui sont soumis aux mêmes contraintes et à lutter contre les discriminations indemnitaires.

 

 

MAJ du 28/10

Indemnités en éducation prioritaire :Une nouvelle action en justice de l'UNSA pour une réelle équité ?

Le ministère, contraint par le recours en justice de l'UNSA, a dû ré-écrire le décret de 2015 pour permettre que TOUS les personnels exerçant en éducation prioritaire puisse bénéficier de l'indemnité. Pourtant, mauvaise surprise : le décret octroie une indemnité d'un montant moindre pour les AED et les AESH. L'UNSA Education ne peut accepter une nouvelle injustice. Elle a été la seule organisation syndicale a voter CONTRE ce projet de décret et n'exclut pas d'ester de nouveau en justice.
 

Le ministère tente de contourner l’obligation d’équité envers ses personnels :

La présentation de nouveaux textes réglementaires relatifs aux indemnité REP et REP+ est l’aboutissement d’un long processus.

En premier lieu, l’UNSA Éducation regrette que la modification de ces textes ne soit pas issue du dialogue social, au cours duquel nous avions revendiqué à de multiples reprises l’intégration de certains personnels jusqu’ici exclus du versement de l’indemnité.

Cela n’a pas été le cas, aussi l’UNSA Éducation a dû déposer un recours auprès du Conseil d’État en 2021.

Le recours déposé par l’UNSA Éducation avait une exigence claire : que chaque personnel dont l’exercice justifie le versement de l’indemnité de sujétion ou de l’indemnité de fonction puisse en bénéficier.

A ces fins, le recours de l’UNSA Éducation détaillait, pour chaque corps concerné, en quoi la rédaction du décret du ministère conduisait à une rupture d’égalité entre les personnels.

Le temps d’instruction de la requête a été long, du fait de son examen par deux chambres du Conseil d’État au vu du périmètre large de notre recours, mais aussi des demandes de reports de clôture d’instruction sollicitées par le ministère..

Finalement, juste avant l’issue de l’instruction prévue le 26 octobre, le ministère a informé le Conseil d’État qu’il accédait à l’ensemble des demandes de l’UNSA Éducation.

.

Pourtant, l’examen du projet de décret que nous examinons indique que le ministère tente une nouvelle distinction en différenciant les AED et les AESH des autres personnels, afin de leur attribuer une indemnité moindre.

Pour l’UNSA Education, ce n’est pas acceptable. Rien ne justifie la nouvelle rupture d’égalité qu’envisage la rédaction du projet de décret.

En conséquence, l’UNSA Éducation réaffirme son attachement au principe d’égalité de traitement entre les agents. S’il est à nouveau nécessaire de faire appel au Conseil d’Etat pour faire droits aux personnels, l’UNSA Éducation n’hésitera pas.

Enfin, par un amendement nous souhaitons la mise en œuvre d’une clause de sauvegarde à titre personnel afin de garantir que nul ne perçoive une rémunération moindre qu’en 2022.

 

Vote CONTRE !

En Comité technique ministériel du 26 octobre 2022, l’UNSA Education est la seule organisation syndicale à avoir voté CONTRE ce projet de décret quioctroie une indemnité moindre aux assistants et assistantes d’éducation et aux AESH

 

Au 10/10/22 :

C’est bien l’UNSA Éducation et elle seule qui obtient le versement de l’indemnité

Ă  tous les personnels exerçant en Éducation prioritaire : la preuve en pièce jointe!

Depuis 2015, un dĂ©cret prĂ©voit le versement d’une indemnitĂ© « Ă©ducation prioritaire Â» pour reconnaĂ®tre la charge de travail et les difficultĂ©s d’exercice pour les personnels qui y exercent.

Cependant de nombreux personnels exerçant en Ă©ducation prioritaire en Ă©taient privĂ©s : soit parce que le dĂ©cret ne les mentionnait pas, soit parce que le Ministère s’arrangeait pour les en priver par des manĹ“uvres administratives.

Toute tentative de dialogue social ayant essuyé un refus, l’UNSA Éducation a déposé en 2021 un recours devant le Conseil d’État qui englobe tous les métiers de l’éducation concernés.

Face Ă  ce recours, le Ministère a cĂ©dĂ© !

Il a informé le Conseil d’État qu’il accepte toutes les demandes de l’UNSA Éducation. (courrier en pièce jointe)

Il va modifier le décret de 2015 pour intégrer les AESH et APSH, les AED, les Conseillers pédagogiques, les IA-IPR et les IEN référents.

Les médecins scolaires, les infirmiers de l’Éducation Nationale, les PsyEN EDO et les assistants sociaux percevront dorénavant l’indemnité en fonction de leur lieu d’exercice, et non plus de leur lieu d’affectation.

Le budget 2023 tient compte de cette victoire de l’UNSA Éducation, preuve d’un syndicalisme utile, porteur d’égalitĂ© : une enveloppe de 74 millions d’euros est prĂ©vue pour Ă©largir les bĂ©nĂ©ficiaires de cette indemnitĂ© Ă  partir du 1er janvier 2023.

 

Suite au recours du SE-Unsa et de l’Unsa Éducation déposé devant le Conseil d’État en 2021, un projet de textes étendant les bénéficiaires des primes en éducation prioritaire devrait être examiné le 26 octobre prochain.
 
Lundi 3 octobre 2022, le ministre a indiqué que les personnels jusqu’ici exclus comme les AED, AESH, PsyEN ou conseillers pédagogiques devraient eux aussi avoir accès au régime de primes versées pour l’éducation prioritaire.
 
Pour l’heure, les montants qui seront accordés ne sont pas précisés. Le SE-Unsa agira pour que les personnels soumis aux mêmes contraintes bénéficient du même niveau indemnitaire que leurs collègues
 
Depuis le départ, le SE-Unsa et l’Unsa Éducation ont dénoncé l’injustice qui exclut des personnels alors qu’ils exercent en éducation prioritaire.
Le ministère ayant rejeté leur demandes officielle, le SE-Unsa et l’Unsa Éducation ont déposé un recours devant le Conseil d’État. Le gouvernement, ayant compris qu’il n’aurait pas gain de cause, a demandé au Conseil d’État de lui laisser du temps pour qu’il puisse traiter le problème dans le cadre du budget 2023.
 
Le SE-Unsa est dans l’attente des projets de textes qui devront traduire les annonces. Le SE-unsa et l’Unsa Éducation continueront à agir pour garantir l’égal traitement des personnels

 

 
 
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