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CTSD 2nd degrĂ© : pas assez de moyens pour les personnels et nos Ă©lèves
Article publié le jeudi 18 mars 2021.
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Pour débuter ce CTSD du 18 mars en visio, dans sa déclaration préalable, l'UNSA Education rappelle le non-respect du protocole sanitaire par certains établissements privés qui ont délibérément maintenu leurs portes ouvertes, malgré un rappel de la DASEN et une FAQ sans ambiguïté. L'UNSA Education avait déjà dénoncé dans le premier degré des journées banalisées par l'école privée, qui perdure encore cette année dans certains secteurs géographiques. Cela doit cesser.

 

Sur l'organisation de ce CTSD nous déplorons que les postes soient déjà parus sur SIAM avant même l'instance. La DASEN répond que c'est un souci de calendrier et reconnaît qu'il aurait été ieux de procéder autrement. Quant aux documents de travail elle nous les promet pour après la séance, en nous expliquant qu'hier encore elle y travaillait avec les services. L'UNSA Education n'a jamais nié le travail mené en Aveyron et le reconnait d'ailleurs publiquement, seulement nous ne comprenons pas pourquoi ne pas nous avoir transmis les documents au moins à l'ouverture du CTSD. Mme la Secrétaire Générale nous les envoie donc en séance, même si de son propre aveu, elle n'"aime pas nous les envoyer" car nous risquerions de ne pas comprendre sans les éléments d'explication et puisque les CDS ou les BMP ne sont pas stabilisés...

 

Les organisations syndicales ont ensuite dénoncé le grand écart entre les annonces du ministre et du recteur sur la ruralité et la réalité du terrain. La DASEN défend la perte des postes du second degré pour des raisons démographiques et rappelle que le premier degré a été épargné (- 300 élèves perdus 0 poste rendu), et que le ministre, qui ne cache pas la priorité au premier degré, a donc pris en compte la ruralité.

L'UNSA Education a rétorqué que les élèves de CM qui ne bénéficient pas des mesures de dédoublement en REP ou d'effectifs allégés ailleurs vont entrer au collège avec moins de moyens, alors même qu'ils traversent depuis un an une crise sanitaire sans précédent et une perte considérable d'heures d'enseignement puisqu'en distanciel pendant deux mois. Que dire des élèves du lycée qui vivent encore parfois aujourd'hui le distanciele et qui vont eux aussi perdre les demi-groupes ou certains enseignements ?

Les organisations syndicales réclament donc plus de moyens, pour soutenir cette jeunesse, ce que les citoyen.ne.s attendent d'un gouvernement, plutôt qu'une récupération financière de moyens.

 

La DASEN nous rétorque alors que nous avons un taux d'encadrement meilleur que la moyenne académique. Comme si nous devions nous réjouir d'être moins miséreux que les autres... En attendant la réalité du terrain c'est des établissements qui seront contraints de renoncer à l'enseignement du latin, de certaines spécialités ou options, au dédoublement des groupes en sciences, en technologie, en langues vivantes... Le SNPDEN UNSA, syndicat majoritaire chez les chefs d'établissements, insiste sur la non faisabilité de la mise en place des enseignements avec si peu d'heures, et la rude concurrence du privé. Mme la DASEN nous rétorque que nous avons toutes les heures réglementaires...

 

Quant à la situation des personnels sur un aspect "RH", l'UNSA Education rappelle que certains emplois qui vont être supprimés vont se traduire par des mesures de carte pour des collègues en poste, qui risquent donc de devoir changer de département malgré eux... Quant à ceux qui ont "la chance" de pouvoir rester, ils vont parfois devoir partager leur service sur trois établissements, collèges et lycées ! L'UNSA Education comme la FSU réclament donc des moyens supplémentaires pour soutenir les collègues et parler d'une véritable Gestion des Ressources Humaines. D'un point de vue plus technique, des situations nous surprennent avec parfois des BMP à 17 ou 18 heures. La DASEN s'est engagée à nous donner des réponses d'ici le CDEN du 1er avril.

 

En tout état de cause, vos représentants de l'UNSA Education, du Se-UNSA comme du SNPDEN UNSA aux côtés de la FSU, ne pouvaient donc voter que contre cette carte scolaire qui pour n'est pas assez ambitieuse en terme de moyens et ne permet donc pas à nos établissements de remplir à bien leur mission respecteusement vis-à-vis des élèves comme des personnels. Un nouveau CTSD est reconvoqué le mardi 30 mars.

Le gouvernement doit donc prendre ses responsabilités et pour l'UNSA Education cela se traduit de la manière suivante : donner aujourd'hui aux établissements les moyens nécessaires à la réussite de tous nos élèves.

SLG

 
 
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