En Aveyron, les écoles ont reçu, avant les vacances d'hiver, un courrier expliquant que l'on pouvait s'inscrire pour participer à une campagne de dépistage. Celle-ci a débuté la deuxième semaine de reprise.

Une nouvelle fois, l'organisation interroge, notamment sur la connaissance du fonctionnement des écoles. En effet, les collègues candidats ont reçu, après leur inscription, un courriel les invitant à se présenter à telle heure, à tel endroit (au lycée Foch à Rodez). C'est là que commencent les soucis.

Certains d'entre eux ont reçu une convocation sur le temps scolaire. Nous avons donc contacté certains secrétariats pour savoir si un remplacement serait effectué. Ils n'étaient pas au courant. Nous avons donc contacté la DSDEN pour leur parler de ce problème, on nous a répondu qu'ils pensaient que cela se faisait à un autre moment et qu'ils allaient faire le point. Au final, pas de remplacement connu de collègues...

Une fois sur place, les collègues découvrent :

- qu'il leur faut remplir un document supplémentaire (en plus de celui envoyé en amont). Prêtez-moi votre stylo...

- qu'il leur faudra attendre un quart d'heure le résultat du test car ils ne veulent pas laisser repartir comme ça les personnels positifs : pratique quand on vient sur la pause méridienne et que les élèves nous attendent pour démarrer le cours de l'après-midi...

Pour finir, nous recevons un document, presque comme un diplôme attestant que nous sommes négatifs à l'instant T et on nous rappelle que l'on peut aussi se faire tester en pharmacie ou ailleurs.

Au final, il est regrettable que, lors de l'information sur cette campagne de test, ne soient pas détaillées toutes les modalités (lieu, durée,...) afin que chaque enseignant puisse en juger la pertinence.
Il est regrettable aussi le positionnement sur le temps scolaire (sans remplacement prévu), ce qui dénote une méconnaissance de nos contraintes quotidiennes (imposer aux autres collègues de l'école un brassage d'élèves pourtant évitable...). Quand prendra-t-on le temps d'interroger les enseignants de terrain, leurs représentants, lors de la préparation de cette campagne ? Cela éviterait ces couacs.
Heureusement dans l'histoire, le personnel soigant présent pour le dépistage était, d'après nos retours, très bien.