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CTSD du 17 avril : 2ème tour
Article publié le samedi 25 avril 2020.
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Vendredi dernier, s'est tenu le deuxième CTSD (après le premier suite à un vote unanime contre).

Nous avons fait le choix de ne pas faire de déclaration préalable pour la bonne raison qu'elle aurait largement tourné autour de la "reprise progressive" du 11 mai. Pour nous, c'est encore un peu tôt puisque le ministère s'est donné 15 jours de réflexion. De plus, il nous semble plus pertinent de la faire en CDEN où siègent des représentants tout aussi concernés : préfète, représentant des maires, du conseil départemental, des parents d’élèves...Ce qui est sûr, c'est que cette reprise ne pourra se faire qu'avec des garanties sanitaires fortes, permettant de garantir la sécurité de tout le monde : élèves, enseignants, personnels...

La DASEN a dĂ©butĂ© en expliquant qu'elle avait, suite Ă  nos remarques, mis en place une nouvelle colonne dans le document de travail dans lequel se trouve le "taux inclusif". Celui-ci correspond Ă  ce que l'on demande depuis longtemps, Ă  savoir le nombre total d'Ă©lèves de l'Ă©cole (Ă©lèves d'ULIS comptabilisĂ©s, comme l’indique la loi de la « confiance Â») divisĂ© par le nombre total de postes (sans compter le coordonateur d'ULIS bien sĂ»r, sinon la moyenne chuterait forcĂ©ment). Cela explique en partie les quelques changements intervenus entre les deux instances (cf ICI). C'est effectivement une nouveautĂ© qui est apparu entre les deux instances, peut-ĂŞtre que nos mails aux dĂ©putĂ©s et nos mails rappelant les rĂ©ponses gouvernementales sur ce sujet ont permis de faire avancer leur rĂ©flexion... C’est d’ailleurs suite Ă  la « dĂ©couverte Â» de ces nouvelles donnĂ©es que certaines Ă©coles avec ULIS ont pu bĂ©nĂ©ficier de moyens supplĂ©mentaires (Onet Genets, Baraqueville Brassens et Millau Martel) !

Vos représentants du SE-Unsa 12 lui ont fait remarquer que ce nouveau taux semblait avoir été pris en compte pour comparer les écoles disposant d'une ULIS mais pas dans la comparaison avec toutes les autres écoles. On nous a répondu que c'était déjà une avancée, que ce ne serait pas juste avec les autres écoles car ces élèves d’ULIS ne sont pas à 100 % dans les classes. Nous avons complété en faisant remarquer que l'inclusion, bien que partielle, l'était une majorité du temps et qu'à ce titre, la prise en compte de ce nouveau taux tout le temps correspondait mieux à la réalité des choses. Notre avis n'a pas été partagé...

De manière plus gĂ©nĂ©rale, et depuis longtemps, nous militons pour que tous les Ă©lèves prĂ©sents dans les classes soient comptabilisĂ©s (Ă©lèves d'ULIS, de TPS,...). Sur cette question des ULIS, nous avons aussi rajoutĂ© qu'il faudrait Ă©galement faire le distinguo entre l'inclusion dans une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire (oĂą l’ensemble des classes peuvent potentiellement inclure) et une Ă©cole primaire (oĂą seules les classes Ă©lĂ©mentaires sont concernĂ©es par l'inclusion), ce qui impacte directement le nombre d’élèves qui sont inclus effectivement dans chaque classe. La DASEN a rĂ©pondu que cette distinction Ă©tait un Ă©lĂ©ment Ă  prendre en considĂ©ration pour apprĂ©cier plus finement la situation et qu'il sera intĂ©grĂ© la prochaine fois. Il est bon de rappeler que, lors du dernier CTSD, nous avons obtenu un groupe de travail sur les ULIS, notamment pour regarder leur implantation (en effet, les ULIS sont majoritairement dans des Ă©coles ayant dĂ©jĂ  un public socialement dĂ©favorisĂ©, pourquoi ?)

Ensuite, nous avons discuté des mesures envisagées sur les autres écoles.

Parmi celles-ci, nous avons regretté la décision de la DASEN de ne pas mettre (ou maintenir) des moyens d'ores et déjà sur des classes uniques à 23, 24 élèves. Cela reste inenvisageable mais la DASEN dit vouloir recompter et adapter à la rentrée.
Après avoir entendu que le taux d'encadrement en ULIS ne devait pas dépasser 25, nous avons demandé à ce que cette disposition soit appliquée à d'autres écoles (Ste Radegonde,...), sans succès.

Nous avons également demandé le maintien de la quotité de décharge pour un an pour une école qui devait en perdre. Cela a également été refusé, pour ne pas que "l'exceptionnel devienne la règle".

De manière gĂ©nĂ©rale, malgrĂ© une rallonge de 6 postes, malgrĂ© une importante baisse d'Ă©lèves, l'administration continue de "gĂ©rer la pĂ©nurie" comme l'avait dit un ancien DASEN et les moyens de remplacement seront encore amputĂ©s.Toujours pas suffisamment de moyens pour rĂ©pondre aux besoins et pour amĂ©liorer le qualitatif...

L'annonce surprise de notre ministre de donner un droit de véto des maires (de moins de 5000 habitants) sur la fermeture de classes n'a pas permis de récupérer des moyens (dans les documents du groupe de travail, 5 fermetures supplémentaires étaient envisagées) et a surtout amené une iniquité flagrante entre les écoles du département (certaines écoles à 6 classes auront 108 élèves, d’autres 152…). Nous avons encore réitéré notre demande pour que les écoles soient informées de l’accueil à la rentrée prochaine d’un enseignant stagiaire à la rentrée prochaine, en amont du mouvement et que soit mis en place réellement un turn-over sur leur implantation (de manière à ramener un peu de stabilité d'équipe sur ces écoles). La DASEN a indiqué que l’accueil d’un stagiaire était aussi une opportunité et qu’à ce titre, il était normal qu’il y ait un turn-over.

La question a Ă©tĂ© posĂ©e pour savoir si ces nouvelles règles allaient perdurer car si c'Ă©tait le cas, cela accentuerait encore les inĂ©galitĂ©s et fermerait davantage de postes hors la classe (qui ne sont pas lĂ©gion). La DASEN a rĂ©pondu que ces mesures avaient Ă©tĂ© prises pour faire face Ă  la crise sanitaire et qu'elle ne devrait pas avoir vocation Ă  perdurer. On peut se demander pourquoi les communes de plus de 5000 habitants sont exclues de ces amĂ©nagements, le virus s’est sĂ»rement arrĂŞtĂ© Ă  leur frontière…

Vos représentants du SE-Unsa ont demandé à ce que le document support (qui regroupe toutes les écoles étudiées avec leur effectif, leur nombre de postes…) soit réactualisé après les mesures envisagées. Cela permettrait simplement d’avoir une vision d'ensemble des écoles, en toute transparence. Pour la DSDEN, cela ne semble pas possible en l'état actuel des moyens. C’est bien dommage car cela permettrait aux membres du CDEN (préfète, représentants des maires, parents...) d'avoir la vision de ce que va entraîner les mesures envisagées et montrer, entre autres, toute l'iniquité liée à ce véto possible des maires.

D'autres situations plus particulières (Capdenac, IME "La Roquette", maĂ®tre E,...) ont Ă©tĂ© dĂ©battus sans que cela avance, avec parfois des questions sans rĂ©ponse, des refus de rĂ©pondre ou des rĂ©ponses sans fondement. La fatigue gĂ©nĂ©rale peut-elle expliquer cela ?

 

 
 
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