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Compte-rendu de l’audience avec la nouvelle DASEN
Article publié le lundi 12 novembre 2018.
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Peu avant les vacances de Toussaint, nous avons sollicité une audience auprès de la nouvelle DASEN, Mme Fellahi, qui prenait ses fonctions au 1eroctobre et nous avons eu la réponse peu après.

Il nous semblait important de nouer un premier contact avec cette personne que nous allons côtoyer et avec qui nous allons travailler, échanger et qui a un pouvoir décisionnaire important. Cela nous semblait important d'échanger également sur les sujets du moment.
VoilĂ  le compte-rendu complet de cette entrevue.

Tout d'abord, nous nous sommes prĂ©senté·e·s mutuellement et  avons exposĂ© les valeurs de notre fĂ©dĂ©ration, l'Unsa Education et de notre syndicat, le SE-Unsa. Nous avons expliquĂ© que nous ne sommes pas dans l'opposition systĂ©matique (et parfois stĂ©rile), que nous sommes par contre une force de propositions. Nous avons ajoutĂ© que nous travaillons de manière respectueuse avec les services de l'administration, et, bien que nous ayons la rĂ©putation d'ĂŞtre parfois pĂ©nibles, c'est seulement parce que nous sommes exigeants. Nous avons conclu ce point en rappelant que nous siĂ©geons dans toutes les instances dĂ©partementales (CAPD, CDEN, CTSD, CDAS, CHSCT,...)

Par ailleurs, nous avons expliqué que nous proposons aux enseignants une permanence toute la semaine, grâce à nos décharges et à du temps personnel. Nous avons signalé que nous avons au maximum un tiers de décharge, par choix professionnel. Nous avons également fait remarquer que les militant·e·s déchargé·e·s faisaient leur possible pour ne pas perturber le bon fonctionnement de l'école sur laquelle ils exercent, lorsque des réunions tombent un autre jour que leur jour de décharge. Cela permet aussi de laisser des moyens de remplacement disponibles pour l'ensemble des écoles.

Ensuite, nous avons abordé les points suivants :

Carte scolaire :

Nous avons interrogé Mme la DASEN sur les dernières remontées (après l'enquête effectif sur ONDE de fin septembre). Elle nous a annoncé le constat de - 362 élèves dans le 1er degré pour des prévisions de -194. Nous analyserons ces données dès qu'elles seraient publiques pour voir si cette perte s'expliquait seulement par des départs du départements (écoles privées ? scolarisation à domicile ?...). Nous sommes conscient·e·s des conséquences de cette mauvaise nouvelle mais pas résigné·e·s. Nous avons rappelé que notre département était mis à mal depuis plusieurs années et que la question de permettre le maintien d'un service public d'éducation sur un territoire donné devenait primordiale. Pour l'UNSA Education et le Se-UNSA, il est hors de question qu'un enfant, dès le plus jeune âge, ait un temps de transport de son domicile vers l'école trop important.

Nous avons ajouté qu'un des atouts de notre département était de pouvoir accueillir dans de bonnes conditions des enfants très jeunes, se substituant parfois à d'autres modes de garde, trop absents. Nous avons rappelé les chiffres : de 2011 à 2018, - 25 % de TPS dans les classes des écoles publiques, contre un peu plus de 3% dans les écoles privées. Ces dernières ont compris l'importance de l’accueil dès le plus jeune âge et ont profité de notre limite "en places disponibles", suite aux mesures négatives de carte scolaire. Mme la DASEN nous a indiqué qu'elle connaissait la question de la concurrence scolaire (elle a exercé en Loire-Atlantique) ce à quoi nous avons répondu qu'elle avait en Aveyron une forme particulièrement agressive (corrier aux familles, multiplication des journées d'intégration futurs sixièmes,...). Bien entendu, nous avons reconnu que cette perte d'effectif n'était pas que du ressort de l'Education Nationale (travail, réseau routier,...) mais que chaque acteur avait son rôle à jouer pour rendre notre département plus attractif, ce que nous avions déjà dit en fin d'année dernière à la préfète.

Avenir du REP :

Bien que les modifications des zones prioritaires aient été reportées ( de septembre 2019 à septembre 2020), nous souhaitions, dès à présent, montrer que le REP méritait toujours une attention particulière de l'administration et que les effets de cette politique sont bien visibles : résultats scolaires, stabilité et investissement des équipes,... Notre DASEN a bien noté nos arguments et pour conclure, nous avons ajouté que les écoles situées, dans les quartiers politiques de la ville avaient des difficultés similaires et que, bien qu'elles ne disposent pas de dispositifs officiels, méritaient aussi cette attention.

AESH :

Nous avons demandé chiffres précis : au 1eroctobre, 178 contrats étaient actés et il restait une petit vingtaine de supports. Nous avons demandé à ce que les personnes en CUI-PEC soient prioritaires pour devenir AESH et avons dénoncé que le changement de statut, de CUI-PEC à AESH (bien qu'il puisse se terminer en CDI) se solde par une baisse de salaire. Nous avons aussi rappelé que nous demandions à ce que la quotité de temps de travail de ces personnes devienne supérieure à un mi-temps. Il nous a été répondu qu'à l'heure actuelle, ce n'était pas possible mais que l'administration faisait son possible pour favoriser un cumul d'emploi.

Organisation territoriale :

Vos représentants ont souhaité mettre en avant nos questionnements sur l'organisation de notre territoire :


      ° l'implantation des ULIS : pourquoi dans des Ă©coles qui ont dĂ©jĂ  des spĂ©cificitĂ©s (langues rĂ©gionales, CLIS...) ?

      ° la constitution des circonscriptions : Pourquoi des dĂ©sĂ©quilibres aussi importants entre circos ? Quelle pertinence que notre zone prioritaire soit inclue dans la plus grande circonscription ?

      ° la carte des langues : Quelle continuitĂ© de l'enseignement des langues entre Ă©coles et collèges ? Doit-on se rĂ©soudre Ă  avoir une rarĂ©faction d'autres langues proposĂ©es que l'anglais ?

      ° la mise en place de RPI : nous avons expliquĂ© que nous n'y sommes pas opposĂ©s dès lors qu'ils sont mis en place de manière intelligente et qu'ils sont nĂ©cessaires. Nous ne croyons pas Ă  la nĂ©cessitĂ© d'une Ă©cole par village lorsque les effectifs sont trop faibles. Nous avons d'ailleurs signalĂ© que l'association des maires nous avait sollicitĂ©s pour travailler et faire nos remarques sur le protocole qui leur avait Ă©tĂ© proposĂ© et nous l'avons fait, accompagnĂ© de nos camarades qui sont contres par principe.

Consignes syndicales :

Nous avons rappelé nos consignes syndicales : refuser les déplacements sans frais de déplacement et la participation aux heures non institutionnelles, parce que ces conditions sont illégales et intolérables. En réponse, l'administration remboursera les frais de déplacements lorsqu'il y a un ordre de mission, même mentionnant "Pas de remboursement". Quelle clarté alors dans l'intitulé ?
Notre nouvelle DASEN a voulu des détails sur ces invitations et autres sollicitations en tout genre que nous recevons. Nous n'avons pas manqué d'en donner des exemples. Allons nous être enfin entendu·e·s sur ce sujet ?

- Les Réunions d'Informations Syndicales : comme nous le permettent les textes réglementaires, nous proposons des heures d'information et de formation. Nous avons indiqué que les premières auraient lieu les 7 et 14 novembre et nous nous sommes engagé·e·s à lui envoyer la liste complète pour information.

 
 
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