Lors de ce groupe de travail, le DASEN a commencé par donner quelques données :

• 116 sans postes (contre 125 l'an dernier), avec au final 108 collègues car certains n'ont pas participer (1 démission, 1 détachement, 3 en disponibilité, 2 qui ont répondu à un appel à candidature)

• il a donné la liste des postes vacants. Vos représentants du SE-Unsa 12 ont fait remarquer que beaucoup de ces supports étaient des directions et que des postes occitans n’avaient pas trouvé preneur. Le DASEN a répondu qu'effectivement, cela interrogeait que il faisait son possible pour développer l'occitan dans les écoles aveyronnaises. Nous l'avons donc interroger sur le fonctionnement des écoles quand ce type de poste n'est pas pourvu. Il a répondu qu'il essaie de convaincre les collègues formés à l'occitan mais qu'il ne peut pas les obliger.

• Il est revenu sur les appels à candidature et a expliqué que des nouveaux allaient être faits (coordonnateur ASH, direction,...). Nous constatons que les appels à candidature se multiplient sans que l'administration s'interroge sur le peu d'attractivité de ces postes.

Les résultats détaillés de cette phase sont dispoible dans l'espace adhérent.

Ensuite, nous avons échangé sur les collègues qui ont été déplacés, soit parce que leur poste n'est pas compatible avec un temps partiel, soit parce que les collègues se retrouvent dans une situation difficile sur leur école (1 situation). Nous avons notamment échangé sur la situation des directeurs qui souhaitaient un temps partiel. A l'heure actuelle, l'administration demande à un autre collègue d'être un « directeur intérimaire Â» en cas de problèmes touchant la sécurité, pour ensuite ne pas déplacer le collègue directeur. Nous avons fait les remarques suivantes à notre administration :

• dans le cadre d'un PPMS, il est déjà demandé de noter les personnes responsables et leur suppléant. Quel est donc l'intérêt de le redemander à travers ce papier ?

• Quel est la légalité d'un tel document ? Couvre-t-il en cas de problème ?

Contrairement à d'autres, nous comprenons que des collègues (surtout quand ils l'ont déjà fait) ne souhaitent pas s'engager sans avoir quelques certitudes et n'ont pas vocation à le rester.

En suivant, nous avons échangé sur le temps partiel qui est actuellement jugé incompatible avec les postes de remplaçants. Nous pensons que leur missions ont évolué, notamment avec une augmentation des remplacements courts (décharges direction), et qu'à ce titre, un temps partiel pourrait être gérable dorénavant. Le DASEN a été attentif à nos arguments et a annoncé que cette question serait traitée lors des prochains travaux sur les règles du mouvement (à priori, en fin d'année 2017).
 

Par la suite, nous avons discuté sur les postes de stagiaires. La liste des postes a été mise à jour avec des ajouts. Normalement, suite à notre demande, les collègues de ces écoles ont du être informés en amont de cette publication puisque, lors de la dernière CAPD, vos représentants du SE-Unsa 12 l'avait demandé et obtenu. Si ce n'était pas le cas, merci de nous le signaler avant la tenue de la prochaine CAPD. Nous devrions avoir 28 nouveaux collègues :

26 prévus + 1 report pour congé parental + 1 renouvellement de scolarité à priori

Ensuite, nous avons eu la liste des supports restés vacants à l'issue de cette phase du mouvement. Vont se rajouter tous les petits bouts de poste qui restaient en suspens ainsi de nouveaux petit bouts, issus des collègues à temps partiels.

En fin de réunion, le DASEN est revenu sur deux points :

- les rythmes scolaires avec ce projet de décret :

Pour le retour à 4 jours, le DASEN attendait le CT ministériel qui s'est tenu le 21 juin mais, à ce jour, rien n'a été officiellement publié. Il a dit :
- qu'il ferait certainement un courrier aux écoles et aux élus pour informer,

- qu’il s’assurerait qu’il y ait un triple consensus : conseil école extraordinaire (représentants des élus, des parents d’élèves et des enseignants), conseil départemental (organisation possible du transport) et PEDT (organisation économique et sociale comme des pertes d’emploi).

Il a déclaré que le conseil départemental avait un délai d'un mois pour répondre aux possibilités de modification des transports et qu'entre ce délai et les vacances de son administration, il annonce que sa décision officielle pourrait intervenir mi-août. Nous avons immédiatement réagi en expliquant que le calendrier proposé était une catastrophe, que les collègues allaient rester dans l'incertitude trop longtemps et qu'au niveau du mouvement, cela pourrait amener l'administration à revoir les compositions des postes fractionnés. Bref, un beau bazar en perspective ! Il aurait été tellement plus simple d'engager ces changements l'an prochain, surtout avec un texte toujours pas publié ! Vos représentants du SE-Unsa 12 ont rappelé au DASEN que, dans le projet de texte proposé, c'était le seul en capacité de maintenir une certaine homogénéité sur le territoire, positionnement sur lequel nos collègues représentants nous rejoignaient à notre grande surprise. Le DASEN a répondu qu'il ne se voyait pas mettre le veto quand la demande est conjointe et qu'elle est techniquement possible. Nous regrettons ce positionnement qui va à l'encontre d'une vision territoriale de l'éducation nationale.

- les INEAT-EXEAT :

Après le groupe de travail début juin sur des échanges intra-académiques, le DASEN a annoncé qu'il pourrait encore recruter plus d’une dizaine de personnes. Cela concernera des collègues en poste dans des départements hors-académie. 3 sont actés pour le moment, et seront dès à présent intégrés à la phase manuelle