Article publié le mardi 7 mars 2017.
Le document comporte ainsi des engagements dont la réalisation contribuerait à améliorer les conditions de travail des directeurs :
- bénéficier des équipements adaptés pour fonctionner
- disposer d’une planification annuelle des réunions
- avoir des délais de réponse raisonnables pour les enquêtes
- Ă©viter de recevoir plusieurs fois la mĂŞme information
- avoir effectivement la formation règlementaire prévue
- disposer d’outils numériques facilitant la gestion administrative
Pour le SE-Unsa, certains engagements auraient mérité d’aller plus loin. Une limitation des sollicitations des directeurs en dehors des heures de service, avoir une formation et le temps nécessaire pour l’appropriation des nouveaux outils ou supprimer des tâches concrètes devenues chronophages en sont des exemples non-exhaustifs.
Ces engagements doivent maintenant trouver des déclinaisons concrètes localement. Pour le SE-Unsa, ils doivent servir d’appui pour faire évoluer des pratiques marquées encore trop souvent par une absence de confiance de la part de l’administration.
Au-delà , pour le SE-Unsa, cette question récurrente de la direction d’école ne pourra se traiter sur le fond et la durée qu’en abordant enfin l’indispensable réflexion sur la structuration actuelle de l’école et son statut.
Même s'il s'agit d'un pas qui va dans le bon sens, il faut mettre en perspective la disparition progressive et annoncée dans toutes notre académie de Toulouse, des aides administratives. Dans notre projet syndical, nous demandons un changement de statut d'établissement 1er degré, permettant d'avoir un secrétariat pérenne. |
(*) Ce collectif comprend le SE-Unsa, le SIEN-Unsa, le Sgen CFDT et le GDID