Un groupe de travail 1^er degré s’est réuni le vendredi 20 janvier  2017  pour préparer les mesures de la carte scolaire  1^er degré de la rentrée 2017.

En bref :
- 28 écoles seraient touchées par des fermetures
- 14 qui bénéficieraient d’ouverture
- augmentation du nombre de BD
- une politique qui manque de clarté
- le sentiment de discuter dans le vide

Sur les « propositions",
Le cadeau du ministère de cette année électorale est bien appréciable. En effet alors que la baisse démographique du département devait s'accompagner d'une perte de 8 postes, sur la condition de la signature du protocole école rurale, la rectrice a laissé le département de l’Aveyron à sa situation actuelle. Aucune diminution du nombre d’enseignants n’est demandée pour officiellement accompagner les priorités nationales (remplacement, formation, plus de maîtres que de classes et accueil des moins de 3 ans).
Si une partie des fermetures peut apparaitre compréhensible au regard des baisses d’effectifs, des ouvertures se font encore attendre et certaines écoles, aux réalités quotidiennes difficiles, vont avoir beaucoup de mal à se plier aux standards des taux d’encadrements auquel le DASEN veut les amener.
Au total, ce seraient tout de même 23 fermetures (postes entiers ou appuis pédagogiques) qui toucheraient 28 écoles et seulement 14 qui récupèreraient 13 postes (dont un PDMQC et 1 accueil des moins de 3 ans). Le reste viendrait renforcer le nombre de remplaçants.
Nous nous interrogeons, à la fin de cette réunion, sur l’objectif du DASEN lors de ce groupe de travail. En effet nous ressortons avec le sentiment que les décisions étaient déjà arrêtées avant le début des discussions, la marge de réflexion était déjà portée sans les représentants des personnels. Si nous n’avons pas la prétention d’avoir le pouvoir de piloter les décisions (chacun son rôle), notre connaissance du terrain et des réelles conditions de travail des enseignants peuvent éclairer les décideurs et ainsi  éviter des choix trop en décalage avec la réalité. Il semble pourtant que notre nouveau DASEN n’ait pas l’intention de nous laisser grande place.

Quoi qu’il en soit, nous considérons qu’un groupe de travail n’est pas décisionnel et permet seulement d’analyser et faire valoir les données de la carte scolaire. En conséquence, nous continuerons de peser lors du prochain CTSD du mercredi 25 janvier 2017 pour une réelle prise en compte des situations.

Les représentants de l’Unsa Education,

Emilie Bonnet et Sébastien Le Gal