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SE-UNSA 02


 Par SE-UNSA 002
 Le  jeudi 13 décembre 2007

13 DECEMBRE 2007

 
CTPD du 13 décembre 2007
Déclaration préalable de l’UNSA-Education
 
 
 
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
 
 
A l’heure où on parle sans cesse de rationalisation des moyens, l’UNSA-Education ne peut que s’interroger sur le redécoupage des circonscriptions dans notre département. Sommes-nous sur un objectif de meilleure prise en charge de nos élèves et des personnels ou entrons-nous de nouveau dans une logique comptable destinée à faire des économies à tout prix ? Ce redécoupage n’est-il pas tout simplement un moyen de gagner un poste d’IEN ? et, par conséquent, de secrétaire et de plusieurs conseillers pédagogiques ?
Nous constatons une augmentation notable de la circonscription d’Hirson qui provoquerait de réelles difficultés pour les personnels :
§       Où les conférences pédagogiques se tiendraient-elles ? (la ville d’Hirson étant très excentrée et les remboursements kilométriques inexistants.)
§       De même, un enseignant du sud de la circonscription ne pourrait rencontrer facilement son supérieur hiérarchique immédiat à cause de la grande distance qu’il aurait à parcourir.
§       Quelle « enveloppe kilométrique » alliez-vous allouer aux conseillers pédagogiques ?
§       L’Inspecteur de circonscription devrait également perdre beaucoup de temps en déplacements.
La circonscription de Guise serait également importante, même si les bureaux de l’Inspection sont moins excentrés.
Les enseignants de Villers Cotterêts, qui dépendent de Soissons, devraient se rendre à Château Thierry, donc parcourir une plus grande distance...
 
L’augmentation de la superficie n’est pas la seule difficulté : plusieurs IEN devraient gérer davantage de personnel. Quelle incidence cela aurait-il sur les inspections ? et sur les promotions ? Les IEN auraient-ils encore avoir le temps de faire des inspections des moments de formation ?
En conséquence, l’UNSA-Education s’oppose à la disparition de la circonscription de Laon 2
 
 
 
En cette période de demandes de mutation, se pose à nous, forcément, par voie de conséquence, la question de la future carte scolaire.
 
L’UNSA Education a indirectement pris connaissance de l’injonction faite par le ministère aux Inspecteurs d’académie de reporter toutes les opérations de carte scolaire dans le 1er degré après les élections municipales.
 
L’UNSA-Education condamne cette décision unilatérale qui aurait de graves répercussions sur le fonctionnement des écoles. Le report à début avril amènerait en effet à une compression du calendrier :
 
-         réduisant de 2 mois la concertation préparatoire à l’élaboration des mesures,
-         compliquant les décisions municipales consécutives aux ouvertures de classes (commande de matériel, travaux…),
-         perturbant les opérations de mouvement des personnels avec des risques de retard dans les affectations.
 
Cette mesure est totalement inédite. Jusqu’à présent, la non-superposition du calendrier électoral avec celui de la carte scolaire se faisait par un avancement des opérations administratives. On conciliait ainsi un principe républicain avec l’intérêt des élèves et des personnels.
 
L’UNSA-Education exige donc que les opérations de carte scolaire se déroulent à la même époque que les années précédentes.
 
De même, nous souhaitons qu’un calendrier précis des opérations nous soit communiqué rapidement.
 
 
Concernant les postes avec habilitation en langue, l’UNSA-Education revendique que, cette année, ils ne soient plus fléchés, mais que les collègues habilités bénéficient simplement de points supplémentaires. Nous demandons un groupe de travail pour préparer le barême.
 
 
Pour terminer, l’UNSA-Education s’inquiète du nombre de personnels recrutés sur la liste complémentaire et de son incidence sur le nombre de postes mis au concours CRPE 2008. C’est très problématique pour les PE1 qui préparent actuellement le concours. Il est tout à fait inhabituel également qu’à cette période de l’année, le ministère n’ait pas encore communiqué les chiffres.