Le décret du 16 mars 2024 valide les modifications liées au redoublement annoncées par Gabriel Attal dans le cadre du Choc des savoirs. Le
nouveau cadrage est une marque de reconnaissance de la capacité des
professeurs à proposer un redoublement lorsque celui-ci répond
réellement aux besoins de l’élève à un moment particulier de sa
scolarité.
Dans le 2d degré, lorsque la situation est litigieuse, c’est toujours la commission d’appel qui prend la décision finale.
Dans le 1er
degré : l’avis de l’IEN n’a plus cours dans les situations les plus
usuelles. Même si jusqu’alors les textes affirmaient la souveraineté de
la décision du conseil des maîtres, l’avis de l’IEN restait bien souvent
prépondérant.
Désormais c’est
bien le conseil des maîtres présidé par le directeur d’école qui décide
d’un redoublement. Pour les élèves en situation de handicap ou pour un
second aménagement de la durée de la scolarité au cours de la primaire,
l’avis de l’inspecteur demeure.
Le cadrage reste inchangé pour l’école maternelle.
L’avis du SE-Unsa
Pour
le SE-Unsa, le redoublement est une option possible sur laquelle nous
ne sommes pas arc-boutés. Néanmoins, il existe d’autres leviers de
réussite pour nos élèves. Nous revendiquons notamment des Rased complets
dasn le 1er degré et leur création dans le 2d
degré, une meilleure formation initiale et continue et la mise en place
d’équipes pluriprofessionnelles formées pour accompagner et soutenir les
élèves en difficulté.
Les
équipes ont aussi besoin que l’institution ait confiance en leur
capacité à évaluer quel dispositif sera le plus à même de consolider le
parcours de réussite de l’élève.
Le SE-Unsa sera attentif et prêt à dénoncer des consignes hiérarchiques qui viendraient contrecarrer les textes.