L’augmentation du Smic au 1er janvier induit l’augmentation de la rémunération des AESH aux échelons 1 et 2.
Comment ça marche ?
Le Smic (salaire minimum interprofessionnel de
croissance) est le salaire minimum auquel prétend chaque salarié. Les
AESH sont rémunérés en fonction d’une grille indiciaire composée
d’échelons (à chaque échelon correspond un indice de rémunération). Or,
la rémunération d’un agent public occupant un emploi à temps complet ne
peut pas être inférieure au montant du Smic. Ainsi, quand ce dernier est
réévalué, les rémunérations qui lui deviennent inférieures doivent être
elles-aussi réhaussées.
C’est le cas de la
rémunération minimum des AESH, celle de l’échelon 1, dont l’indice de
rémunération est relevé de 2 points, passant de l’indice 341 à l’indice
343, soit 7,75 € net/mois pour un temps plein.
L’échelon
2 est lui-aussi réévalué, passant de l’indice 345 à l’indice 348, soit
une augmentation de 11,62 €net/mois pour un temps plein.
Pourquoi une augmentaiton si faible ?
Initialement, il est prévu que chaque
changement d’échelon (qui dure 3 ans) soit bonifié par une augmentation
de 10 points d’indice. Mais suite aux successives augmentations du Smic
qui ont peu à peu réhaussé l’indice de l’échelon 1, aujourd’hui, passer
de l’échelon 1 à l’échelon 2 ne représente plus qu’un gain de 5 points
d’indice, soit 7,75 € net/mois.
Peut-on dès lors encore parler d’évolution de salaire ?
L’avis du SE-Unsa
Le
SE-Unsa demande une refonte de la grille de rémunération des AESH qui
permettrait de retrouver des écarts significatifs de rémunération entre
chaque Ă©chelon.
Par
ailleurs, le SE-Unsa réclame le dégel du point d’indice qui permettra
d’augmenter notamment tous les AESH quel que soit leur échelon, et
ce sans toucher aux Ă©carts entre les Ă©chelons.
Pour
le SE-Unsa, la revalorisation générale de la grille de rémunération des
AESH est nécessaire pour que la profession devienne un métier attractif
permettant aux personnels de vivre dignement.