Ce
jeudi 21 janvier alors que le ministre de la Santé faisait les dernière
annonces relatives à la crise sanitaire, le ministre de l’Éducation
nationale avait pris soin d’adresser un message aux professeurs de lycée
à propos de l’adaptation du bac général et technologique. Les collègues
de lycée professionnel ont également été destinataires de cette
communication qui aborde rapidement la question des examens dans la voie
professionnelle en fin de message.
On
peut regretter, qu’une fois encore, les PLP n’aient pas bénéficié d’un
message spécifique. Certains collègues n’ont même pas vu passer cette
information.
Certes,
la situation de la voie professionnelle est singulière avec une place
importante pour le contrĂ´le en cours de formation (CCF) et un nombre
limité d’épreuves ponctuelles. Mais l’inquiétude relative aux examens
n’en est pas moins grande.
Sur le
fond, aucune annonce marquante n’a été faite. Il s’agissait de
confirmer ce qui avait déjà été annoncé précédemment. On notera, en
effet, un maintien de la session dans son format initialement prévu en
particulier pour les épreuves des enseignements généraux du
baccalauréat, fixées en juin.
Les dispositions prises pour l’adaptation des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) restent d’actualité :
- 10 semaines seront désormais requises pour l’obtention du bac pro,
- 5 semaines pour le CAP.
NĂ©anmoins, une « grande vigilance » sera portĂ©e aux secteurs oĂą se prĂ©senteraient encore des difficultĂ©s.
L’avis du SE-Unsa
Pour
le SE-Unsa, les PLP méritent une communication ciblée, à la hauteur des
enjeux et de leur l’investissement, en particulier en cette période
difficile.
En outre, le SE-Unsa
alerte sur le fait que cet arsenal de mesures ne sera pas suffisant. Les
épreuves ponctuelles devront probablement être adaptées puisque
l’enseignement hybride et la diversité des situations locales peuvent
entraîner de véritables ruptures d’équité pour les élèves de terminale.
Afin
de garantir un contexte serein pour les élèves, les familles et
faciliter le travail des enseignants, il conviendrait d’élargir, autant
que faire se peut, les sujets proposés en juin. Dans la mesure où il est
trop tard pour envisager un allègement de certains programmes, cela
semble la solution la plus simple, la plus efficace et la plus juste
pour la réussite de tous.