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SE-UNSA VERSAILLES


 Par SE-UNSA VERSAILLES
 Le  vendredi 14 septembre 2012

Requalification STI : le SE-Unsa refuse la précipitation.

 

Le SE-Unsa avait émis un vote défavorable à la réforme de l’enseignement technologique en raison des conséquences prévisibles pour les personnels.

Le SE-Unsa conteste le calendrier accéléré de la requalification des emplois STI.

Encore une fois, les enseignants de STI sont victimes d’une gestion inhumaine des personnels.

Dans l'académie de Versailles, les enseignants de STI ont jusqu'au 28 septembre pour émettre un voeu de changement de discipline.

Il s’agit de la suite de la fusion des disciplines de STI et de la Technologique entamée l’an dernier avec la création et l’ouverture du CAPET SII (Sciences Industrielles pour l’Ingénieur).

A cette rentrée, l’ensemble des certifiés et agrégés de STI sont appelés à se positionner dans une des spécialités de la nouvelle discipline :

  • L1411 SII-Architecture et Construction
  • L1412 SII-Energie et Environnement
  • L1413 SII-Information et Numérique
  • L1414 SII-Ingénierie Mécanique.

La circulaire académique prévoit que ce soient les collègues qui choisissent leur spécialité de destination et que ce choix soit ensuite validé par l’IPR.

Attention : les collègues qui ne feraient pas connaître leur choix (ou qui décident de ne pas en faire) avant le 28 septembre se verront imposer une requalification par les IPR.

Pour le SE-Unsa, cette précipitation n’est pas acceptable. Seuls les collègues qui envisagent de muter à l’inter sont réellement concernés par un choix « rapide ». Pour tous les autres, il faut prendre le temps de mesurer les conséquences dans les établissements avant de prendre les décisions.

Dans l’immédiat, le SE-Unsa pose des exigences

  •  l’opération ne doit pas modifier les affectations et l’ancienneté des collègues
  • le choix des collègues doit être respecté,
  • le choix de spécialité doit être révisable, donc l’arrêté ministériel doit être repoussé
  • tous les collègues qui le souhaitent doivent pouvoir rencontrer un interlocuteur pour étudier leur situation personnelle et bénéficier de formation complémentaire si besoin.

Les conséquences de l’opération sur les mutations restent obscures. Comment seront réparties les options ? Qui pourra candidater sur quels postes ? Sur ces questions, des éclaircissements s’imposent !

Au niveau national, le SE-Unsa a alerté le ministre et agit pour obtenir des garanties. Un tel chantier ne peut se traiter aussi rapidement. Pour les collègues, les enjeux personnels et professionnels sont lourds. Il est urgent de se donner le temps de la réflexion et de ne pas s’enfermer dans des choix définitifs.

>> Retrouvez la lettre du SE-Unsa au ministre