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De nombreuses inquiétudes montent sur cette épreuve dont l'organisation s'annonce grand-guignolesque!
Dans un premier temps, les enseignants reprochent au ministère la décision de garder la meilleure note obtenue entre le contrôle continu de l'année et l'épreuve finale. Cette mesure brutale et tardive prise sans aucune concertation est démagogique et discrédite l'épreuve maintenue ce jeudi 17 Juin. Soit elle démotive des élèves qui sont plutôt satisfaits de leurs résulats du contrôle continu et ne les pousse pas donner le meilleur d'eux mêmes. Soit elle génère un stress chez ceux qui ne se sentent pas bien préparés en raison des difficultés d'enseignement constatées tout au long de l'année. De plus , l'inégalité entre les lycées sera accrue : certains établissements privilégiés ont pu rester en présentiel plus longtemps que d'autres!
Dans un second temps,la décision de dématérialiser les copies du baccalauréat va condamner les correcteurs de philosophie à rester des heures, figés devant leurs écrans d'ordinateur, sur une période de 10 jours avec près de 130 copies numérisées à évaluer!Ceci est fastidieux et nocif pour la planète! Imaginez un collègue qui va passer près de 6h30 par jour pour corriger à peu près 13 copies ( le temps d'attention soutenue par copie étant estimé à 1/2 heure )Quel supplice! Et que dire du manque de souplesse pour comparer les copies entre elles et ainsi assurer une meilleure harmonisation des notes et correction!Enfin, les collègues s'inquiètent de l'usage des métadonnées fait avec le logiciel de correction utilisé appelé Santorin.
Le Se-Unsa Versailles relaie la colère et le mécontentement des enseignants de philosophie qui une fois de plus se sentent traités avec mépris et sans considération !