Le 21 septembre prochain sera organisée la Journée du Sport scolaire. Le SE-Unsa appelle à organiser cette journée dans le cadre de « La Journée de l’Association Sportive » le 21 ou 28 Septembre en proposant uniquement les activités qui seront dispensées dans l’année par les professeurs d’EPS dans le cadre de leur forfait de 3h.
Le SE-Unsa demande à ne pas banaliser les deux heures de 10h à 12h en ce début d’année scolaire hormis pour les nouveaux arrivants si le besoin s’en fait sentir.
Le SE-Unsa propose également de bloquer les remontées du document-bilan, ne connaissant pas son exploitation première.

Cette journée, mise en place à la va-vite l’an dernier, fait l’objet à cette rentrée d’une circulaire très complète. Le SE-Unsa s’inquiète toutefois de la tournure de cette « journée modèle ».
En effet, nous constatons la volonté gouvernementale de mélanger les activités d’Association Sportive assurées par les professeurs d’EPS avec celles dispensées par le monde sportif local. Cette confusion entretenue vise la place de l’EPS et de ses professeurs « la journée du sport scolaire offrira un cadre privilégié pour la signature de conventions locales avec des associations et structures sportives » précise la circulaire. Qui interviendra ensuite dans ce cadre des conventions ? Les professeurs d’EPS ? Les éducateurs de ces structures ?

Un dossier complet a été remis aux coordonnateurs d’EPS afin d’organiser et de faire remonter le bilan de cette journée. Comment seront analysés ces résultats ? Quelles conséquences sur les chefs d’établissements ? Autant de questions pour lesquelles le SE-Unsa attend des réponses !

Et pour en rajouter à la confusion, dans le même temps, cette circulaire ministérielle encourage à vanter l’expérimentation « Cours le Matin, Sport l’après midi » dans le cadre de  cet évènement. Cette expérimentation, plus médiatique que réaliste, n’a pourtant toujours pas fait la preuve de son intérêt et encore moins de sa possible généralisation

Même s’il cherche à confondre pratique sportive avec enseignement de l’EPS, Mr Chatel ne trompe pas les professionnels de l’Education Nationale. L’EPS, parce qu’elle concourt à la formation globale du futur citoyen, doit rester partie intégrante du service public d’Education.
Cette politique rappelle à nouveau aux professeurs d’EPS qu’il est urgent qu’ils intègrent enfin le corps des professeurs certifiés.