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Transformation de la voie professionnelle
Article publié le mercredi 13 novembre 2019.
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L’Unsa-Éducation était présente pour porter la voix des personnels.

Valoriser le travail des enseignants

La surcharge de travail liée à la réforme est conséquente. Multiplication des réunions, contraintes organisationnelles du travail en équipe, problèmes d’emploi du temps, création de nouvelles séquences pédagogiques interdisciplinaires,… la liste est longue et pourrait encore s’allonger. Nos collègues s’investissent de manière importante dans cette réforme. Leur temps de présence dans les établissements s’accroît et cela impacte leur vie personnelle.

De plus, la question d’une forme de valorisation financière doit ĂŞtre Ă  l’ordre du jour, que ce soit par le biais d’une indemnitĂ© spĂ©cifique pour les CCF ou de tout autre rĂ©gime indemnitaire. 

Une surcharge de travail Ă  tous les niveaux

Les nouveaux dispositifs (chef d’œuvre, co-intervention) ont donné beaucoup de travail supplémentaire, allongé le temps de présence des collègues dans leur établissement, parfois dégradé les emplois du temps malgré les réels efforts des équipes de direction.
En somme, la mise en œuvre de la réforme a fragilisé leurs conditions de travail.
Au delà des difficultés matérielles, c’est du temps qu’il faut pour soulager les professeurs. Moins de 3 % des collègues pratiquent la co-intervention sur des journées banalisées ou de manière timestrialisée… Contrairement aux idées reçues, le travail en équipe n’est pas le problème. Malgré les divergences pédagogiques et des gestions de classe différentes, nos collègues veulent travailler ensemble mais les conditions matérielles et techniques ne sont pas toujours réunies.
Globalement nos collègues ne sont pas opposés à l’interdisciplinarité mais près de 40 % estiment qu’elle prend trop de place. Il faut également clarifier le rôle des professeurs principaux en LP qui se retrouvent submergés lors de cette rentrée.

Le SE-Unsa revendique une vĂ©ritable reconnaissance de l’investissement des personnels via l’instauration d’un temps banalisĂ© Ă  chaque pĂ©riode. Il s’agit de pouvoir Ă©changer entre collègues, prendre le temps de construire un travail et une stratĂ©gie d’équipe. Les PLP manquent de temps pour se concerter. Dans cette pĂ©riode oĂą les nouveaux dispositifs se superposent, il faut donner du temps au temps. A l’instar du LGT, on peut imaginer une gĂ©nĂ©ralisation de la pondĂ©ration en lycĂ©e professionnel. 

Le SE-Unsa a réaffirmé sa volonté de prendre toute sa place dans les discussions pour obtenir des avancées pour les personnels et donc pour les élèves.

RĂ©instaurer la confiance

Tous les intervenants se sont également retrouvés sur une chose : les inspecteurs ont un rôle capital à jouer.
Ils sont des relais de terrain capables de rassurer les collègues, de leur proposer une véritable méthode et leur donner des pistes.
Avec les changements des méthodes d’enseignement et les nouveaux programmes, les besoins en formation seront d’autant plus importants.
Le chemin de la confiance retrouvée passe aussi par des cadrages sur le chef d’œuvre ou la co-intervention. De nombreux intervenants l’ont rappelé lors du comité : les enseignants ont besoin de mutualiser. Les documents comme les vade-mecum sont vécus comme injonctifs et ne sauraient suffire à outiller nos collègues.

 
 
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