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Dans le second degré, comme chaque année, les évaluations nationales reviennent en 6e et en 2de, avec une nouveauté en 2022 : le niveau 4e sera concerné… en tout cas en partie.
Évaluations en 4e : phase de test
Du 12 septembre au 14 octobre, une période de test préalable au déploiement d’une évaluation généralisée sera mise en place. Elle concernera un échantillon représentatif de 25 000 élèves de 4e répartis dans 980 collèges qui devront donc répondre à une série de questions en français et en mathématiques. Pas de saisie ni de travail de correction pour les enseignants du second degré car les réponses des élèves seront envoyées au ministère et analysées par des experts.
Ce travail d’analyse permettra d’améliorer l’évaluation dans sa globalité avant son déploiement généralisé. Aucune communication des résultats de cette session d’essai n’est à l’ordre du jour.
Avec des évaluations dans le 2d degré déconnectées des pratiques et de la réalité des programmes jusqu’alors, on ne peut que se réjouir de l’existence d’une phase d’expérimentation à ce dispositif. D’autant que les enseignants auront, en théorie, leur mot à dire. En effet, la circulaire prévoit que « les professeurs […] concernés seront invités à communiquer leur analyse de la pertinence et de l’adaptation des items testés ».
L’avis du SE-Unsa
Si l’objectif était une énième évaluation de cohorte pour comparer les classes ou les établissements entre eux, voire pour valider une politique éducative à partir de chiffres et diagrammes - à qui on ferait dire tout et son contraire - alors elles n’iraient pas dans le bon sens. Elles seraient inutilement chronophages et une évaluation par échantillon serait tout aussi fiable.
En revanche, si les enseignants pouvaient piocher dans une banque d’outils d’évaluation ceux qu’ils jugeraient opportuns pour leurs élèves, alors ces évaluations de 4e pourraient être utiles. En aval de ce processus évaluatif, il faudrait qu’ils aient accès à des pistes concrètes et efficaces de remédiation.
