Pour le SE-Unsa, la non-augmentation du volume de recrutement est une nouvelle preuve de la non-reconnaissance de notre profession. En effet, comment exercer nos missions de prévention quand c’est l’urgence qui régit notre activité ?
Le non-remplacement des collègues en arrêt longue durée, le nombre de postes vacants et l’absence de complément de service des collègues à temps partiel génèrent l’élargissement des secteurs d’intervention. Dès lors, leur taille, loin d’être conforme aux recommandations européennes, atteint des proportions inacceptables.
Des injonctions hiérarchiques réduisent nos interventions à la psychométrie et/ou à l’ingénierie de l’orientation, ce qui ne représente qu’une infime partie de nos missions.
Le SE-Unsa exige a minima que la liste complémentaire soit ouverte, afin de pallier les éventuelles démissions de futurs lauréat·e·s. Par ailleurs, il est indispensable que tous les postes vacants soient rapidement pourvus par des contractuel·le·s.