Préconisée par Martin Hirsch[1], l’idée d’expérimenter un livret de compétences (formelles et informelles) a été reprise dans la loi relative à l’orientation et la formation professionnelle tout au long de la vie. Une circulaire parue au BO du 7 janvier (http://www.education.gouv.fr/cid50137/mene0901112c.html) vient en préciser les contours. Conduite jusqu’en juin 2012, cette expérimentation concernera 10 établissements volontaires par académie, retenus après sélection dans le cadre d’un appel à projets.

L’objectif est de valoriser la totalité des compétences acquises par le jeune, notamment dans le monde extra scolaire, et de garder la trace de ces expériences de découverte du monde des formations et des métiers. Ce livret se distingue donc d’outils existants tout en les intégrant en son sein :

- le livret personnel de compétences permettant la validation progressive du socle commun

- le passeport orientation-formation mis en place cette année dans le cadre du Parcours de découverte des métiers et des formations

- le livret scolaire du lycéen destiné au jury du bac

Par la démarche qu’il induit (il sera en grande partie renseigné par le jeune lui-même), ce livret doit contribuer au développement de son autonomie et à le rendre acteur de son orientation.

A noter que les établissements retenus (les dossiers doivent être montés d’ici le mois de mars), bénéficieront d’un accompagnement par les corps d’inspection et d’un soutien financier.

[1] Dans son Livre vert pour une nouvelle politique en faveur de la Jeunesse, http://www.lagenerationactive.fr/files/LivreVertJeunesse_web0907.pdf