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Affectation rentrée 2018, CDI, changement du niveau de rémunération ...
Article publié le vendredi 22 juin 2018.
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Le 22 juin 2018 se tenait au rectorat la CCP (commission consultative paritaire) des non titulaires d’enseignement. Les points Ă  l’ordre du jour Ă©taient les suivants :  la cdisation des contractuels durant l’annĂ©e scolaire, l’avancement du niveau de rĂ©munĂ©ration et les activitĂ©s de la cellule de remplacement. 

 

1.  CDISATION

Le 11 juin 2018, il y avait 222 contractuels en CDI dans l’académie de Montpellier soit 52 CDI de plus qu’en 2017.

Parmi ces 222 collègues  en CDI : 198 agents sont Ă  temps complet, 8 agents avec des temps incomplet compris entre 10 h et 18 h, et seize avec des contrats qui ont une quotitĂ© horaire infĂ©rieure Ă  10 heures.

Le partage des CDI par discipline se fait ainsi :

- 42 CDI en vie scolaire, arts plastiques, EPS, enseignement spécialisé

- 39 CDI en lettres, histoire-géographique, psyEN, sciences humaines

- 38 CDI pour les matières scientifiques

- 46 CDI pour les disciplines professionnelles et technologiques

Soit 193 personnes devant Ă©lèves. Les 29 personnels restant exercent en CFC et dans l’ingĂ©nierie de  formation ...

Le SE-UNSA a demandĂ© qu’une attention toute particulière soit portĂ©e aux  contractuels en CDD, qui entraient dans leur annĂ©e de cdisation, afin qu’ils bĂ©nĂ©ficient d’une supplĂ©ance Ă  l’annĂ©e sur un temps plein pour obtenir leur CDI dans de meilleures conditions.

Le rectorat nous a rĂ©pondu que la quotitĂ© du CDI dĂ©pendait de la rĂ©alitĂ© du besoin et que par consĂ©quent cette quotitĂ© n’était pas toujours celle du contrat en cours.  La quotitĂ© horaire dĂ©pend presque tout le temps de l’annĂ©e antĂ©rieur mais dans certains cas, les gestionnaires pouvaient remonter jusqu’à 6 ans en arrière pour apprĂ©cier les besoins de la discipline.

En clair, si vous ĂŞtes dans une discipline oĂą il y a de gros besoins et que vous remplissez correctement vos missions vous aurez un CDI Ă  temps complet. Par contre si vous ĂŞtes sur une discipline oĂą les besoins sont limitĂ©s, le rectorat vous fera un CDI Ă  temps incomplet si vous ne pouvez pas justifier de temps complet sur les dernières annĂ©es scolaires.  La quotitĂ© horaire de ces CDI peuvent ĂŞtre revus uniquement Ă  la hausse, si les besoins dans la discipline augmentent (c.a.d si le contractuel est employĂ© plusieurs annĂ©es Ă  temps complet).

 

2. AFFECTATION DES CONTRACTUELS À LA RENTRÉE 2018

Ce n’était pas à l’ordre du jour mais le SE-UNSA est intervenu pour se renseigner sur les modalités d’affectation des contractuels.

L’administration nous a indiquĂ© que les remplacement se faisaient toujours selon l’ordre suivant :

1. les TZR (titulaires sur zone de remplacement)

2. les contractuels en CDI et les M.A (maîtres auxiliaires)

3. les contractuels en CDD par ordre d’ancienneté

4. et enfin les néo contractuels

 

3. AVANCEMENT DE RÉMUNÉRATION :

Monsieur PĂ©rez a rappelĂ© que l’on ne parlait plus d’échelon mais de niveau de rĂ©munĂ©ration.  De la mĂŞme manière, il a dit que selon le nouveau cadre de gestion des contractuels,  la durĂ©e du 1er niveau de rĂ©munĂ©ration Ă©tait d’un an, qu’il fallait ensuite entre deux ans Ă  l’agent pour passer au 3ème niveau de rĂ©munĂ©ration et qu’après le changement se faisait tous les trois ans.

Les annĂ©es d’anciennetĂ© se calculaient du 1er septembre de l’annĂ©e passĂ©e au 1er septembre de l’annĂ©e qui dĂ©butait. Il fallait Ă©galement avoir un avis positif du chef d’établissement pour prĂ©tendre Ă   ce changement de rĂ©munĂ©ration.

La campagne d’avancement 2017/2018 qui ne concernait que le passage au deuxième niveau de rémunération a touché seulement 320 contractuels sur les 1600 agents de l’académie, dont 70 % sont pourtant au 1er niveau de rémunération.

Pour le SE-UNSA s’est largement insuffisant notre syndicat a demandĂ© que :

- une seconde campagne d’avancement dans l’année scolaire

- un choix de date autre que du 1er septembre au 1er septembre pour calculer l’ancienneté du contractuel (partir par exemple du 1er octobre) avec une période de tolérance s’il manque quelques jours à la date fixée si un contrat est en cours.

- les Ă©chelons figurent de nouveau sur les feuilles de paye, par un souci de clartĂ© pour la rĂ©munĂ©ration des contractuels.  Notre syndicat a dĂ©noncĂ© l’hypocrisie de l’administration qui emploie  rĂ©gulièrement des agents non titulaires sur de longues pĂ©riodes. Les contractuels en CDD savent pertinent qu’à la fin de leur contrat, ils ne sont pas sĂ»r de retrouver du travail.   

 

Pour plus de renseignements sur l’avancement des contractuels :

 

4. ACTIVITÉS DE LA CELLULE DE REMPLACEMENT

Le rectorat a entrepris une campagne de « sĂ©curisation des donnĂ©es personnelles Â» visant Ă  vĂ©rifier la nationalitĂ©, le casier judiciaire et les titres de sĂ©jour des personnels qu’il emploie.

Cette campagne a dĂ©butĂ© en FĂ©vrier et a mis en Ă©vidence 5 situations problĂ©matiques entre autre  au niveau des titres de sĂ©jour ainsi qu’une personne qui avait un casier judiciaire.

S’il  est lĂ©gitime que les services du rectorat vĂ©rifient les casiers judiciaires des agents et qu’ils s’assurent que ces derniers soient en conformitĂ© avec la loi, il ne faut nĂ©anmoins pas que cela se fasse au dĂ©triment des contractuels et de leurs droits. Le SE-UNSA est intervenu pour soulever plusieurs situations qui posaient problème. A ce sujet :

Nous avons ainsi eu connaissance d’un cas de contractuel (de nationalitĂ© française) qui avait vu  la signature de son contrat retarder parce qu’elle n’avait pas de carte d’identitĂ© Ă  jour. Nous avons rappelĂ© de manière respectueuse mais ferme devant cette instance que la carte d’identitĂ© n’est nullement obligatoire et qu’il n’appartient au service du rectorat de supplĂ©er Ă  la police ou aux douanes.  

M. Perez a expliqué qu’elle n’avait pas non plus de passeport et que pour constituer le dossier de recrutement, son service avait besoin d’une pièce justifiant de sa nationalité.

Le SE-UNSA a également interpellé le rectorat sur un cas de casier judiciaire qui tardait à revenir. Cela faisait 2 mois qu’elle travaillait sans contrat avec l’accord du rectorat. Notre syndicat a rappelé que la signature du contrat doit être la règle qui prime pour faire travailler un agent, quitte ensuite à le casser si celui-ci ne remplit pas les conditions pour faire des suppléances.

M. Perez a entendu et nous a indiqué qu’il ne devait pas y avoir d’enseignant non titulaire devant les enfants sans contrat.

Dans le cas des enseignants contractuels avec des cartes de sĂ©jour dont le libellĂ© ne leur permet pas ou plus de travailler, le SE-UNSA a bien entendu la rĂ©ponse de Mme la rectrice sur le fait que la responsabilitĂ© pĂ©nale de l’agent qui les emploie est engagĂ©e. Notre syndicat  a Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de faire une demande de pièces administratives et judiciaires complĂ©mentaires qui permettrait de dĂ©douaner l’agent qui les emploie de toutes retombĂ©es, tout en fournissant les documents qui permettraient Ă  ces contractuels de continuer Ă  travailler.

Monsieur Perez a rejeté notre proposition en indiquant que ce n’était pas envisageable d’un point de vue matériel

 

5.  LES QUESTIONS DIVERSES

                                   (proposĂ©es par le SE-UNSA)

- Augmentation du niveau de rémunération à titre dérogatoire

Le SE-UNSA a demandĂ© de combien de niveau de rĂ©munĂ©ration sont majorĂ©es les agents Ă  titre dĂ©rogatoire ?

- au titre de l’éloignement, augmentation d’un niveau de rémunération si votre domicile est à une heure de route de votre résidence administrative.

-  au titre du service partagĂ©, si vous effectuez un service entre trois Ă©tablissements sĂ©parĂ©s de 30 km vous gagnerez Ă©galement un niveau de rĂ©munĂ©ration

- au titre de l’expĂ©rience professionnelle (hors Ă©ducation nationale) en rapport avec la discipline enseignĂ©e, le nombre de niveau de rĂ©munĂ©ration  gagnĂ© est en fonction du nombre d’annĂ©es d'expĂ©rience professionnelle :  

un à cinq d’ancienneté entraine l’augmentation d’un niveau de rémunération

entre 5 et 10 ans d’ancienneté augmentation de deux niveaux de rémunération

pour plus de onze ans d’expérience professionnelle, les contractuels gagnent trois niveaux de rémunération

Ces conditions pour bénéficier à titre dérogatoire d’une augmentation du niveau de rémunération sont cumulatives. Pour en bénéficier, il faut en faire la demande auprès du gestionnaire de discipline.

 

- Hausse de la CSG et indemnité compensatrice

Le SE-UNSA a demandĂ© quel impact sur le salaire des contractuels avait eu la hausse de la CSG ? Combien de personnels non titulaires touchaient cette indemnitĂ© compensatrice ?  Et le montant ?

Monsieur PĂ©rez n’avait pas les Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse pour nous apporter les informations demandĂ©es.  Les services du rectorat manquent de visibilitĂ©.

 

-  Formation professionnelle des agents :

Le SE-UNSA a demandé à la DPE de faire le point sur les formations proposées.

Il y a eu  1662 convocations pour les formations cette annĂ©e.

Les formations proposĂ©es par la dĂ©finition se dĂ©clinent ainsi :

En 2017/2018 : 23 dispositifs de formation dont 19 disciplinaires et 4 transversaux.

Pour 2018/20119 : Il y aura 26 dispositifs dont 6 transversaux.

Des formations de gestion de classe sont également proposées.

Nous avons également demandé quelle publicité était faite aux formations pour les contractuels. L’envoi au secrétariat des établissements se perd souvent dans les boîtes mails.

Cette question est en rĂ©flexion ! Monsieur Perez a voulu rappeler qu’il  tient Ă  chacun de se renseigner. Cela n’a pas empĂŞchĂ© les membres de la CCP de demander un affichage en salle des profs.

 

GĂ©raldine Girard - Laurence Lefebvre -Laurent Pino

(enseignants contractuels et membres de la CCP pour le SE-UNSA) 

 

 

 
 
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