Début décembre, après les attentats de novembre et la publication de directives renforçant la sécurité dans les établissements scolaires, le cabinet de la ministre a rencontré les organisations syndicales pour faire le point.
Pour le SE-Unsa, cette rencontre était nécessaire. L’inquiétude traverse l’école comme elle traverse toute la société. Mais les mesures demandées et les délais impartis font courir le risque d’y répondre administrativement en ratant l’objectif d’une construction d’une culture partagée de la sécurité qui doit avant tout protéger et rassurer.
Face à un risque "attentats" durablement élevé, il faut prendre des mesures rapides mais aussi entrer dans de nouvelles logiques de sécurité.
Le SE-Unsa a donc demandé que les PPMS ne se résument pas à des dossiers administratifs à compléter précipitamment mais soient avant tout des démarches qui permettent à l’ensemble de la communauté éducative de construire, ou consolider, de conduites visant à protéger et à savoir réagir de façon adaptée.
Les élèves doivent être associés en tenant compte de leur âge. Pour cela, il faut aussi savoir prendre le temps et être accompagnés.
Dans le premier degré, les PPMS doivent intégrer les temps périscolaires et leurs personnels. Les collectivités doivent donc s'impliquer. Il en est de même pour les collèges et les lycées, où les collectivités doivent également être partie prenante.
Suite à cette rencontre le ministère précise les consignes et le calendrier :
Les difficultés des équipes ne peuvent être ni ignorées ni éludées. Il s’agit d’être pragmatique et constructif.
N’hésitez pas à contacter votre section du SE-Unsa qui est en lien avec les Rectorats et DSDEN.