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SE-UNSA LYON


 Par SE-UNSA LYON
 Le  mardi 2 février 2021

De nouvelles modalités pour un Cafippemf plus attractif ?

 

Le ministère souhaite revoir les modalités d’organisation du Cafipemf. Le SE-Unsa détaille pour vous les projets de modifications, très vraisemblablement arrêtés avant la fin de l’année scolaire. En effet s’il veut concrétiser l’ambition de 33 % de maîtres formateurs dans les équipes pluri-catégorielles de formation initiale des enseignants, le ministère doit rapidement attirer de nouveaux candidats à la certification.

L’avis du SE-Unsa
 
En refondant en grande partie les épreuves de l’examen et sa temporalité (tout en 1 an au lieu de deux précédemment), le ministère espère répondre à la pénurie des personnels certifiés, pénurie qui s’est accentuée depuis une première refonte de l’examen il y a trois ans. Si nous partageons cette préoccupation, nous faisons néanmoins le constat d’une certification qui se retrouve de fait allégée dans ses contenus.
 
Si la période de formation pré-examen garantit le lien avec la recherche, celui-ci se retrouve considérablement amoindri du fait de la disparition du travail d’écriture longue et réflexive. Les nouveaux certifiés resteraient ainsi de bons « techniciens », experts de leur pratique, mais ne seraient plus encouragés à une pratique réflexive indispensable. Certes, 5 semaines - en particulier les 2 semaines de formation - si elles sont tenues, sont intéressantes comparativement aux 5 jours actuels (le minimum constaté dans les académies). Cependant, quelle reconnaissance pour le formateur qui accueillera le candidat ?
 
Autre point d’inquiétude : le recentrage sur le français et les maths. Cohérent avec la stratégie déployée dans le premier degré, mais laissant de côté la polyvalence propre au métier de professeur des écoles.

Relancer l’attractivité des missions de formateurs c’est essentiel. Les besoins sont réels et vont s’intensifier. Le ministre oublie une fois de plus qu’un des leviers de l’attractivité, outre l’aménagement possible de l’examen, passe également par une réelle reconnaissance et revalorisation des missions.

 

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