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SE-UNSA LYON


 Par SE-UNSA LYON
 Le  mardi 8 septembre 2020

Quelles procédures en cas ou suspicion de COVID ?

 

 

Contexte :

Le ministère a mis en ligne une FAQ ainsi que des fiches à l’attention des directeurs d’écoles et des chefs d’établissement en cas de suspicion ou de confirmation de cas de Covid 19.

Le lien pour ces documents :

- que faire si un élève est susceptible d'avoir la COVID-19 ?

- que faire si un élève est un cas confirmé de COVID-19 ? 

- que faire si un agent est susceptible d'avoir la COVID-19 ?

- que faire si un agent est un cas confirmé de COVID-19 ?

NB : les signes évocateurs mentionnés dans ces fiches sont les suivants :  infection respiratoire aigüe avec fièvre ou sensation de fièvre, fatigue inexpliquée, douleur musculaire inexpliquée, maux de tête inhabituels, diminution ou perte du goût ou de l’odorat, diarrhée.

(bas de page 7 /12 de la FAQ)

Ces documents ne précisent :

-        ni la procédure par laquelle les agents « cas contact possible » ou « cas contact à risque » sont mis en situation d’éviction ;
-        ni leur position administrative.
 

Problématique :

  1. Dans les établissements, dans le cas où un élève ou un personnel est un « cas confirmé », les directeurs et chefs d’établissements rappellent aux personnels « contact » ou « contact à risque » (après avis de l’ARS) qu’ils doivent rester chez eux.
  1. De la même manière les personnels qui, en dehors du cadre professionnel, sont devenus « cas contact » ou « cas contact à risque » doivent rester chez eux après avoir alerté le directeur d’école ou le chef d’établissement.

Ces personnels ne sont pas malades et à ce titre n’ont pas vocation à être en arrêt maladie. Ils ne peuvent être placés qu’en télétravail ou en ASA, sauf décision de leur médecin de les placer en arrêt maladie.

Les documents du ministère évoquent la possibilité que le télétravail soit organisé.

Cependant, rien n’est précisé concernant :

-        les situations où le télétravail n’est pas possible ;
-        qui informe officiellement l’agent de sa position administrative ;
-        qui donne l’instruction à l’agent de ne pas se rendre sur le lieu de travail.

Avis et position du SE-Unsa :

Pour nous, l’instruction donnée à l’agent doit être formalisée, par écrit, par l’autorité hiérarchique : soit le chef d’établissement dans le second degré, soit l’IEN/ IA Dasen dans le premier degré.

En cas de mesures d’évictions des personnels, l’instruction de rester au domicile est du ressort du supérieur hiérarchique et en aucun cas de la compétence du directeur d’école.

Le directeur d’école peut transmettre les instructions mais non être à l’origine de la décision d’éviction.

Dans le cas où l’IEN ou le chef d’établissement demande à un personnel de se mettre en arrêt maladie, il s’agit d’une demande abusive. Seul un médecin peut prescrire un arrêt de travail au regard de la santé de l’agent et non sur demande d’un employeur, y compris l’Etat.

Si des demandes de fournir des arrêts de travail vous sont faites, contactez nous sans attendre.

 

Notre action :

Dès le début de la semaine, nous avons alerté le ministère sur ces zones d’ombres et avons demandé des précisions.

Nous écrivons à la DGRH, pour l’informer de nos consignes et lui demander de préciser ces éléments.

 

Vous trouverez aussi sur le site du ministère des fiches sur le site du ministère :

- organisation de la  récréation

- organisation de la demi-pension

- organisation des internats

- reprise de l'EPS

- éducation musicale