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Le nouveau ministre veut "muscler le bac"... Qu’est ce que cela veut dire ?
Article publié le mercredi 14 juin 2017.
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InterrogĂ© lundi 22 mai sur ses projets, le nouveau ministre de l’Éducation nationale a dit qu’il souhaitait « muscler le bac Â».
On peut penser que le ministre a utilisĂ© cet Ă©lĂ©ment de langage pour rassurer les tenants de la baisse de niveau mais au-delĂ  de la technique de communication, qu’a-t-il bien pu vouloir dire ?
 
Dans la mĂŞme interview, il insistait sur le fait qu’il est très attachĂ© Ă  cet examen qu’il dĂ©crit comme « la dernière institution nationale Â» restant depuis la suppression du service militaire en 1997.
Comme personne ne rĂ©clame sĂ©rieusement la suppression du bac il est plutĂ´t bienvenu que le ministre veuille le conserver. Il s’agit donc de maintenir le bac mais un bac « moins Ă©pais Â» en concentrant les Ă©preuves terminales sur quelques disciplines (3 ? 4 ? 5 ?).
Au passage, le ministre ne dit pas comment seront Ă©valuĂ©es les autres disciplines. Par contrĂ´le continu ? Par contrĂ´le en cours de formation ? Le sujet est sans doute politiquement trop sensible pour en parler dĂ©jĂ .
Le programme du candidat Macron annonçait clairement vouloir réduire le coût du bac qui représente selon lui 0,5 % du montant de la scolarité d’un lycéen. L’entrée par la maitrise des coûts n’est pas la meilleure façon d’aborder une question éducative… Il serait plus intéressant de réfléchir aux compétences vraiment indispensables et aux formats d’épreuves les mieux adaptés pour les évaluer.
Le SE-Unsa est prêt à discuter du bac et de la réduction du nombre d’épreuves terminales. Néanmoins, tout changement du bac doit être envisagé avec une réforme plus globale des voies générale et technologique:
- Il est temps de repenser les séries actuelles et de lutter enfin sérieusement contre leur hiérarchie implicite.
- Il est temps d’atténuer la césure existant entre la voie générale et la voie technologique.
- Il est temps de retravailler sur les programmes pour qu’ils préparent mieux les lycéens à l’enseignement supérieur.
- Il est temps d’imaginer des parcours cohérents de la seconde à la licence avec en fin de terminale un bac qui atteste des compétences acquises et nécessaires pour poursuivre au-delà.
 
Pour conclure, un bac avec moins d’épreuves terminales, pourquoi pas ! Mais ce changement doit s’accompagner d’une rĂ©forme du lycĂ©e, et plus largement du bac-3 / bac +3, beaucoup plus ambitieuse.
 
 
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