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Le Conseil d’Etat valide la quasi totalitĂ© de la RĂ©forme du Collège !
Article publié le mardi 7 juin 2016.
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07/06/2016

Saisi par des opposants à la réforme du collège, dont le SNES-FSU, le Conseil d’Etat a massivement rejeté les recours contre la réforme du collège, à l’exception d’une disposition relative à l’organisation du temps scolaire.

« Le dĂ©cret prĂ©voyait en effet que les Ă©lèves de sixième ne devaient, en principe, pas avoir plus de six heures d’enseignement et que la pause mĂ©ridienne devait durer au moins une heure trente. Or la loi prĂ©voit que les modalitĂ©s d’organisation et de fonctionnement des collèges sont fixĂ©es par des dĂ©crets pris après avis du Conseil d’État, les dĂ©crets actuels prĂ©voyant d’ailleurs une autonomie des collèges en matière de temps scolaire. Le dĂ©cret de la rĂ©forme du collège n’ayant pas Ă©tĂ© pris après l’avis du Conseil d’État, il est annulĂ© sur ce seul point. Â»

La décision est donc uniquement motivée par des considérations juridiques Elle renforce le principe d’autonomie des établissements. Les autres censures demandées (classes bilangues, l’enseignement du latin...) sont donc rejetées. Les décrets et arrêtés réglementant la nouvelle organisation des enseignements au collège, et sa nouvelle grille horaire, sont confirmés.

Se saisir de la question des temps scolaires

Au-delĂ  de la dĂ©cision du conseil d’Etat, le SE-Unsa tient Ă  rappeler l’importance de la question des temps scolaires au collège. Le bon sens doit l’emporter dans les Ă©tablissements et Ă©viter aux Ă©lèves de 6ème des journĂ©es de plus de six heures de cours. Sinon, oĂą serait le progrès attendu par ceux qui ont dĂ©posĂ© le recours ? Plus largement, la rĂ©forme et le principe de l’autonomie doivent permettre de travailler diffĂ©remment. La circulaire prĂ©conise ainsi des plages horaires d’1H30, qui diminueraient ainsi le nombre de sĂ©ances dans la semaine, et limiteraient le zapping disciplinaire. De mĂŞme, une rĂ©flexion collective doit s’engager autour des diffĂ©rents temps de travail des Ă©lèves. Il n’est plus possible de ne pas penser cette question du travail personnel qui, relĂ©guĂ©e aux « devoirs Â» Ă  la maison, n’aident pas Ă  soutenir les apprentissages et contribuent Ă  dĂ©velopper considĂ©rablement les inĂ©galitĂ©s scolaires.

Et si le ministère se saisissait enfin, rĂ©ellement et sĂ©rieusement, de cet enjeu ? Si beaucoup de rĂ©ponses relèvent de principes pĂ©dagogiques, dont l’accompagnement personnalisĂ© doit ĂŞtre une composante, cela impliquerait Ă©galement de relancer, d’une manière ou d’une autre, des dispositifs d’accompagnement hors la classe, pour les Ă©lèves qui en ont besoin.

Il n’est plus possible de laisser aux familles, ou à une offre marchande parascolaire, la responsabilité d’un accompagnement des apprentissages qui incombe en premier lieu à l’institution scolaire.

Le communiqué du Conseil d’Etat

http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Reforme-du-college

Notre dossier « Sans devoirs Â» explore des pistes pour travailler diffĂ©remment

https://ecolededemain.wordpress.com/tag/sansdevoirs/

 
 
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