Parmi les nouveautés de 2021 qui concerneront les contractuels, il y a les diverses mesures prises dans le cadre du Grenelle de l’éducation qui prévoit une revalorisation des personnels dans l’année à venir. Nous trouverons également diverses procédures en faveur des agents cette fois en rapport avec l’épidémie de coronavirus.
La prime d’attractivité
Une prime d’attractivités sera mise en place pour les professeurs en début de carrière. Comme son nom l’indique, elle a pour objectif de renforcer l’attractivité du métier et favoriser le recrutement. Le montant de la prime est dégressif en fonction de l’ancienneté de service de l’agent. Son versement « devrait » intervenir en mai.
Un contractuel en début de carrière gagnera 54 € nets de plus chaque mois. Faute de texte officiel on ne sait pas le montant et à partir de quel niveau de rémunération, il y aura dégressivité de la prime.
La prime de précarité
La loi de transformation de la Fonction publique a introduit en 2019 la possibilité d’une indemnité en fin de contrat pour les agents publics. Cette indemnité ne s'applique qu'aux contractuels qui ont signé un contrat à partir du 1er janvier 2021 d'une durée égale ou inférieure à un an (avec les avenants) .
Pour plus d'informations, http://sections.se-unsa.org/lille/spip.php?article1511
La prime d’équipement informatique
La prime d’équipement informatique comme son nom l'indique permet d’indemniser les agents au titre du matériel informatique dont ils se dotent pour réaliser leurs missions. Son montant est de 150 euros nets quelle que soit votre quotité. Il y a cependant des conditions à remplir.
Personnels vulnérables
La situation des personnels vulnérables ne change pas en ce début d’année. Les chefs d’établissements ne peuvent pas demander à leurs agents de reprendre en présentiel s’ils fournissent un certificat d’isolement. Il y a cependant possibilité de faire du télétravail, ou si celui-ci est impossible à organiser l’agent est placé en ASA.
Vaccination et dépistage des enseignants
Les enseignants devraient se voir proposer d’ici mars une vaccination contre la covid-19. Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé sur Europe 1 mardi 5 janvier, sa demande auprès du gouvernement d’accélérer l’accès au vaccin pour certains professeurs.
Depuis le 10 décembre, les personnels de l’EN sont prioritaires pour le dépistage du covid-19. Dans certains établissements des test anti-géniques sont proposés pour les personnels volontaires. Pour l’instant, cela ne concerne que les zones de plus forte circulation du virus.
Suspension du jour de carence
Un décret qui va paraître dans la semaine du 11 janvier prévoit a suspension du jour de carence dès la parution du texte de loi. Ce droit n’est ouvert qu’aux agents testés positifs. L’agent doit alors enregistrer la date d’obtention de son résultat sur la plateforme « declare.ameli.fr ». Il sera alors placé en arrêt maladie par la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
Les dispositions du décret s’appliquent jusqu'au 31 mars 2021 inclus, mais le ministre s’est engagé à le prolonger autant que nécessaire jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
Le SE-Unsa réclamait depuis fin août 2020, par le biais de l’Unsa FP, la suppression du jour de carence pour les malades de la Covid 19. Il était en effet essentiel de protéger les agents publics. Nous demandons que cette mesure s’applique bien au-delà de la période d’urgence sanitaire et à minima jusqu’à la fin de la campagne de vaccination. La ministre s’est engagée oralement à maintenir cette suspension si l’état d’urgence était prolongé.
Si, contrairement à ce qui avait été annoncé, cette mesure n’entre pas en vigueur au 1er janvier mais le lendemain de la publication du décret, ce que nous avons dénoncé, en revanche, la mesure est prolongée jusqu’au 31 mars 2021 alors que pour le privé cette mesure n’est prévue que jusqu’à la fin de l’état d’urgence, à savoir à ce jour le 16/02/2021.
Au-delà de cette mesure, nous avons réaffirmé notre demande d’abrogation définitive du jour de carence dans la fonction publique.