L’Unsa Éducation a été reçue en audience rectorale le 21 janvier 2019. L’audience a permis d’aborder les points suivants : le fonctionnement du GIP, la rémunération des agents et leur recrutement.
1. Le fonctionnement du GIP :
Odile Henniaux pour le SE-Unsa et représentante de la MLDS, a présenté la problématique du fonctionnement du GIP. En effet, les actions actuelles doivent passer par le Greta en FLE. Or, les collègues sont inquiets de devoir ouvrir des actions comme pour les migrants car les conditions de travail et d’encadrement pour les GRETA ne sont pas les mêmes. Les contenus ne sont pas non plus les mêmes. Qualitativement les professeurs MDLS ne s’y retrouvent pas.
Les représentants de Unsa -Éducation ont rappelé que la formation continue doit concerner des adultes en formation continue. Or ici ce n’est pas le cas. Il est gênant de faire passer les collègues du côté GRETA. Se pose également la question du prix des formations et de l’utilisation des moyens publics.
Le Secrétaire général adjoint a précisé que le nombre d’élèves allophones a augmenté. Le dispositif IEJ est impacté, 16 actions pour 300 000€. Il a donc été convenu de répartir ces interventions. Le budget annuel est d’environ 10 000 HSE. Aujourd’hui ce budget est très largement consommé. Sur toutes les actions FLE, le choix a été fait de financer par le GIP FCIP. Pour 2018-2019 il est prévu de les mettre en œuvre par les GRETA sous appel d’offre.
Le GIP ne peut pas réaliser toutes les actions prévues. Le marché a été remporté par le GRETA. La différence de rémunération est due au barème GRETA et est fixée par le décret de 93.
2. La rémunération des intervenants :
Les interrogations de Unsa-Éducation :
Le SN2D a demandé des précisions sur la rémunération et la perte de rémunération pour les agents. Par ailleurs, les collègues peuvent-ils intervenir en qualité de contractuel ? Aura-t-on un vivier et toujours un vivier pour assurer ces formations ? En effet, pour Unsa-Éducation, il faut être attentif à la qualité des formateurs. De plus, il y a un glissement entre la MLDS et le Greta, cette donnée étant lourde de sens, d’autant que se pose la question du manque d’HSE, ainsi que de l’égalité des formations sur le territoire.
Le SN2D pose également la question d’une qualification pour une meilleure rémunération des intervenants. L’idée est de pouvoir également garder les collègues qui s’impliquent au même taux horaire.
Pour Unsa-Éducation, la question de la rémunération des collègues est essentielle. Les titulaires en vacation risquent de laisser ce type d’action.
Les réponses de l’administration :
Le choix de passer de la MLDS au GRETA est confirmé, mais le Secrétaire général adjoint complète le propos par le fait qu’il faut aussi pouvoir mobiliser en nombre. 72% des vacations concerne l’alphabétisation.
Les écarts de rémunération se justifient par les différences de statuts des intervenants. Sur la rémunération, il ne sera pas possible de changer le circuit des fonds.
Sur la question des recrutements, c’est l’ordonnateur local qui s’occupe de la gestion des vacations et du vivier des formateurs.
Concernant la question de l’égalité des formations sur le territoire, d’autres actions locales sont mises en place en cas de besoin. Il n’y a pas de mobilité importante. Sur ce type de public il n’y a jamais de retrait de formation pour un manque de candidats.
Enfin, à propos de la question du financement du GRETA, l’appel d’offre a été fait de manière large. IL n’est pas question d’un financement déguisé du GRETA.
Le SN2D insiste sur le fait de faire attention à qui répond aux appels d’offre. Il faut rester vigilant sur qui est en capacité de faire.