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SE-UNSA GRENOBLE


 Par SE-UNSA GRENOBLE

Compte rendu du CTA du 25 février 2014

 

Le CTA du 25 février dernier a essentiellement traité de la répartition  et de la dotation en emplois administratif, de laboratoire et de la filière médico-sociale (emplois infirmiers, médecins, emplois d’assistants sociaux) de l’académie pour la rentrée 2014.

(NB : la déclaration liminaire de l'UNSA-Education est disponible à la fin du compte rendu).

Les moyens en emplois administratifs restent stables. Toutefois, l’UNSA-Education a noté l’insuffisance de créations d’emplois alors que l’ensemble des effectifs élèves et enseignants augmente à la rentrée prochaine et avec eux, les besoins en emplois administratifs. Malgré l’arrêt des suppressions de postes, les carences en emploi laissent des conditions d’exercice difficile pour les personnels de l’académie de Grenoble.

 

D’autre part,  l’UNSA-Education s’est interrogée sur les différences de dotation entre établissements : le choix a été manifestement fait de pourvoir en priorité les besoins en lycées et 56 postes manqueraient en collège selon le barème de l’administration quantifiant les besoins. L’UNSA-Education a donc reposé la question de l’outil d’évaluation des besoins et de sa pertinence ainsi que  qui la question de l’équité entre les établissements. L’administration, elle, considère qu’il n’y a pas sous-dotation : son barème n’est qu’indicatif.

 

Lors de ce CTA, l’UNSA-Education  s’est positionné contre la déqualification des postes comme c’est le cas au collège des Buclos de Meylan où  le poste d’attaché (catégorie A) est transformé en poste de secrétaire d’administration (catégorie B).  L’UNSA -Education  a aussi appelé le rectorat à la prudence quant à la création de postes sur des rompus de temps partiel même si la reprise à temps complet d’une majorité des collègues actuellement en temps  partiel est « un scénario catastrophe improbable »(dixit Monsieur le Secrétaire Général).

 

L’UNSA-Education a jugé par ailleurs pertinente  la mutualisation et la stabilisation dans le seul lycée de Meylan de toute la gestion des contrats aidés de l’Isère: cette mesure permettra  de mieux respecter les droits de ces collègues qui relèvent du droit du travail et non d’un statut.  Par contre, l’UNSA-Education s’est inquiétée de la création en Haute-Savoie d’un centre unique de  gestion des personnels du premier degré de toute l’académie : le risque étant une gestion impersonnelle. L’administration pense éviter cet écueil grâce à une identification des gestionnaires probablement par département sur le même principe que l’identification  par discipline dans le second degré. A terme, il s’agit d’aller vers une spécialisation de chaque département :

  • gestion des maitres auxiliaires du privé par l’Ardèche,
  • gestion des actes administratifs par la Drôme,
  • gestion des Bourses par l’Isère,
  • organisation du Brevet des collèges par la Savoie.

 

L’UNSA-Education s’est abstenue de voter la répartition des moyens en emplois administratifs, de laboratoire et de la filière médico-sociale jugeant la dotation initiale de ces moyens insuffisante mais la répartition de ces derniers cohérente dans un contexte budgétaire contraint.

 

Le CTA du 25 février a également traité de l’évolution de la carte des formations : des ouvertures de classes bi-langues anglais/allemand sont envisagées aux collèges de Seyssel et de Margencel en parallèle d’une fermeture de la section européenne italien au collège de Margencel.  Une ouverture du champ professionnel « Espace rural Environnement » est proposée au collège de Seynod pour répondre à la hausse d’effectif de la SEGPA. L’ouverture d’une section internationale ABIBAC au lycée Argouges de Grenoble  attend la validation du ministère.

 

Lors de la détermination du volume des congés formation, l’UNSA-Education a réclamé plus de souplesse dans l’application du DIF (droit individuel à la formation) pour renforcer le dispositif du congé formation : en effet, aujourd’hui, le DIF s’exerce uniquement pendant les vacances scolaires dans le premier degré. L’UNSA-Education observe une baisse du volume des congés formation notamment dans le premier degré. Le volume des congés formationcorrespond à 0,2% de la masse salariale. Or la masse salariale diminue en raison du départ à la retraite des collègues de la génération du baby-boom.

 

L’UNSA-Education a profité des questions diverses pour interroger l’administration sur l’avenir des postes d’enseignants-éducateurs dans les EREA et le détachement des enseignements du 1er degré dans le second degré. L’administration reporte sa réponse au CTA du 24 mars. L’UNSA-Education a  insisté sur la nécessité de répondre à la question rapidement pour éclairer les collègues  réellement inquiets. L’UNSA-Education a rappelé que les enseignants-éducateurs sont une source importante de stabilité dans les EREA : il ne faut pas les supprimer en essayant de résoudre le problème de l’absence de vie scolaire dans les EREA.