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Compte Rendu du CTA du 15 janvier 2015
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M. le Recteur revient sur les attentats et les questionnements, les enjeux,  les attentes  qu’ils suscitent dans les Ă©tablissements.  Il a d’ailleurs Ă©crit aux chefs d’établissements pour remercier par leur intermĂ©diaire les enseignants. Il a mis en place un dispositif de vigilance et de soutien au niveau acadĂ©mique. Il rappelle le discours du premier ministre devant les recteurs qui posait la question suivante : comment on s’en sort pour des jeunes qui n’ont plus d’espoirs dans l’école ?

DL FSU : M. Agnès revient sur les Ă©vènements tragiques des derniers jours et n’est pas favorables Ă  une DL qui balaye tout l’ordre du jour. Il revient sur les manĹ“uvres de rĂ©cupĂ©ration politique (tant Ă  l’extrĂŞme droite que du cĂ´tĂ© de l’Union SacrĂ© visant Ă  faire taire les tensions sociales, prendre des mesures liberticides). La FSU dĂ©fend la libertĂ©, l’égalitĂ©, la laĂŻcitĂ© et rĂ©clament une vraie politique afin que chacun est une place dans la sociĂ©tĂ©, ce qui passe forcĂ©ment par l’Ecole. Il faut absolument que lorsque l’institution fait une demande aux enseignants dans l’urgence, elle doit leur faire confiance : si ici et lĂ , la minute de silence a Ă©tĂ© transformĂ©e en Ă©change, on doit considĂ©rer que l’enseignant a rempli sa mission. Il faut admettre dans ces circonstances que les enseignants sont les mieux Ă  mĂŞme d’apprĂ©cier la situation (rf : un collègue en Haute-Savoie qui n’a pas respectĂ© l’injonction ministĂ©rielle de la minute de silence)

DL- SGEN-UNSA sur l’éducation prioritaire (CF pièces jointes)

DL SGEN : après l’émotion, il faut apporter une rĂ©ponse sur le long terme. Cette rĂ©ponse passe par un apprentissage de l’esprit critique inscrit au socle commun, la formation des enseignants Ă  l’animation de dĂ©bats, par des moyens accrus dans les territoires les plus dĂ©favorisĂ©s. En ce qui concerne les rĂ©sultats des Ă©lections, ils traduisent la dĂ©saffection des collègues. La dotation acadĂ©mique correspond Ă  un effort. Le SGEN condamne le report des opĂ©rations de carte scolaire dans le premier degrĂ©. Dans le second degrĂ©, le SGEN rĂ©clame l’intĂ©gration de toutes les missions dans le service des collègues ; or aujourd’hui les IMP se font hors service.

DL UNSA (Cf pièce jointe)

DL FO : FO rappelle sa progression dans les 3 fonctions publiques et revient sur les odieux attentats, son attachement Ă  la libertĂ© de la presse, Ă  la laĂŻcitĂ©, aux statuts, Ă  la libertĂ© pĂ©dagogique. Il faut rĂ©tablir la laĂŻcitĂ©, les statuts et avoir confiance envers les enseignants. Il faut distinguer les responsabilitĂ©s de l’Ecole et celles des parents. L’instruction est la base de la formation de citoyens Ă©gaux, libres et critiques. FO dĂ©nonce la rĂ©forme territoriale, la refondation de l’Ecole qui ouvre l’école Ă  n’importe quelle association, y compris religieuse. Une grève interprofessionnelle est Ă  l’ordre du jour. FO conclut sur son indĂ©pendance.

Les rĂ©ponses du Recteur : Le Recteur rappelle lui que nous sommes opĂ©rateurs d’état. Il note les divergences entre les organisations syndicales. Il n’a pas le sentiment d’une rĂ©cupĂ©ration gouvernementale des attentats. Il est nĂ©cessaire de passer après l’émotion Ă  l’action. Les chefs d’établissements doivent ĂŞtre très vigilants sur les faits de radicalisation et sur le climat scolaire. Dans notre acadĂ©mie, il n’y a pas d’incident graves mais les incidents se multiplient et enseigner est une tâche difficile. Le Recteur reste marquĂ© par le nombre de sortie du système scolaire sans diplĂ´me (environ 6000 personnes dans notre acadĂ©mie). Il faut inscrire nos jeunes dans des parcours de rĂ©ussite et donc favoriser l’expĂ©rimentation, l’innovation.   Le Recteur admet qu’il peut y avoir des variances sur la minute de silence Ă  condition qu’il y ait une participation Ă  la cohĂ©sion nationale. 

L’école ne peut pas tout mais reste une grosse chaîne du combat.

Sur l’éducation prioritaire, la délégation aux pieds du Recteur est reçue. Le Recteur convient qu’il est difficile de sortir de la carte de l’éducation prioritaire et dénie le refus de la transparence. Un tableau des indicateurs sera présenté en séance. Il note des problèmes de communication et l’attitude de défiance des collègues.

En ce qui concerne la formation initiale, le rectorat est présent à l’ESPE et connaît les difficultés organisationnelles. Il agit pour que dès le 2e semestre dans 15 jours, il y ait des évolutions positives.

Sur l’instruction morale et  civique, le Recteur nous invite Ă  participer Ă  la consultation nationale.

La territorialisation n’est pas une réduction des droits mais une expression des politiques.

M. le SG répond à l’UNSA sur la désagrégation qui a montré que l’ensemble des personnels rattachés à des services académiques entraient dans les bases de calculs des CTSA. Le point figurera à l’ordre du jour du prochain CTSA.

 

 

 

  • Approbation des PV

 

P9- modification Mme Catella : les services de 34h sans les services de nuit vont perdurer

P 16 - Mme Guillaume avait demandé que soit jointe la déclinaison départementale des BOP 140 au PV et cela n’a pas été fait.

  • PrĂ©visions des effectifs et rĂ©partition  des moyens

Dans le premier 1er degré

Comme les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, l’acadĂ©mie s’inscrit dans une Ă©volution dĂ©mographique positive. (Source des donnĂ©es : INSEE). Elle est une des acadĂ©mies dĂ©mographiquement les plus dynamiques.

Une hausse des effectifs de 2000 Ă©lèves  (+0,7 % contre 0,3% au niveau national) est attendue et devrait concerner essentiellement en Haute Savoie (+1027 Ă©lèves), en DrĂ´me (+ 523) et en Isère (+449). Les 148 ETP crĂ©Ă©s sont ventilĂ©s en fonction de ses hausses de manière Ă©quilibrĂ©e : 52 en Isère, 51 en Haute-Savoie,  33 en DrĂ´me. Un effort particulier a Ă©tĂ© fait pour  maintenir le P/E soutenir  le dispositif plus de maĂ®tre que de classes ainsi que l’éducation prioritaire dont le nombre d’écoles augmentent.

FO revient sur la faible scolarisation des 2 ans dans toute l’académie dont les taux sont inférieurs à ceux des nationaux.

M. Le SG rappelle que les priorités portent sur l’éducation prioritaire (objectifs de 30% des 2 ans scolarisés, on en est aujourd’hui à 25%) sur la scolarisation.

M. le Recteur partage les inquiétudes sur la Haute-Savoie et les incertitudes quant aux effectifs.

Selon le Dasen du 74, les projections n’indiquent pas la nécessité d’un nouvel établissement sur le bassin d’Annecy à l’inverse du bassin de Thonon qui va demander une nouvelle répartition entre les établissements.

Le retard de l’académie dans l’accueil des 2 ans correspond à un retard des départements qui ont un P/E les plus bas de France, à savoir l’Isère et la Haute-Savoie

M. le SG : Le P/E a pu augmenter  grâce Ă  l’effet d’aubaine liĂ© Ă  la surestimation des effectifs. Les inĂ©galitĂ©s en termes de P/E sont liĂ©es aux structures des Ă©coles. Ainsi les petites Ă©coles rurales ont un meilleur taux d’encadrement.

Les 53 ETP crĂ©es dans le premier degrĂ© et utilisĂ©s pour l’éducation prioritaire ont Ă©tĂ© rĂ©partis ainsi :

  • 11 ETP REP+ pour les dĂ©charges
  • 18 ETP REP +  (sur la base du modèle thĂ©orique de 20 Ă©lèves par classe)
  • 12 ETP REP (sur la base du modèle thĂ©orique de 23 Ă©lèves par classe)
  • Les 12 ETP restants sont destinĂ©s aux sortants

Voici la répartition par département de ces 53 ETP

07

1

26

8.5

38

28.5

73

10

74

5

 

Mme Catella (FSU) s’étonne que les 10 journĂ©es de dĂ©charges des directeurs ne soit pas prise en compte mais la Dasen de l’Isère rappelle que la dĂ©charge est passĂ©e de 6 Ă  10 jours,  le diffĂ©rentiel est donc moins important et l’impact sera variable selon la structure de chaque Ă©cole.

 

M. Ravel (UNSA-Education) s’inquiète de la répartition des journées de décharges dans l’année, qui ne doit pas se concentrer en début d’année en fonction des moyens de remplacement plus disponibles sur la première partie de l’année.

Dans le second degré

La hausse des effectifs de 1835 Ă©lèves (+ 0,8 % contre +0,6% au niveau national) est prĂ©vue :

  • en collège, - 0,4% : cette baisse concerne tous les dĂ©partements mais plus particulièrement la Savoie
  • en lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique (LGT), + 2,7 %
  • en lycĂ©e professionnel (LP) et en SEP, + 1,8%,

 

Nb : la hausse des effectifs en lycĂ©e s’explique par le baby-boom de l’an 2000

 

LA FSU relève une anomalie p 99 : la 2e annĂ©e BMA ne peut avoir 0 pour effectif puisqu’il y a 7 Ă©lèves en BMA1 cette annĂ©e.

 

La baisse des effectifs élèves en collège correspond à 34 ETP que l’administration a fait le choix de ne pas supprimer mais d’utiliser afin de répondre aux besoins de la nouvelle carte de l’éducation prioritaire. C’est donc la troisième année que l’administration donne un coup de pouce aux collèges, selon le SG.

Une baisse des moyens doit accompagner la baisse des effectifs en collège :

- 4 ETP (équivalent temps pleins) en Ardèche

+6 ETP  en DrĂ´me et + 5 ETP en Savoie pour soutenir la nouvelle carte de l’éducation prioritaire

- 7 ETP en Isère

0 ETP en Haute-Savoie

 

Nb: La dotation intègre les IMP. Les inĂ©galitĂ©s de rĂ©partition des IMP sont liĂ©es Ă  la politique de chaque Ă©tablissement et Ă  la marge de main d’œuvre que chacun souhaitait avoir. L’acadĂ©mie a fait le choix de reproduire Ă  l’identique la dotation des Ă©tablissements. Le but Ă©tant que les Ă©tablissements convergent vers les IMP. (ex : rĂ©fĂ©rent numĂ©rique, rĂ©fĂ©rent culturel). La circulaire IMP n’est toujours pas sortie.

Les écarts peuvent aller du simple au double. Le SGEN s’interroge sur la manière de passer d’une logique de pratiques à celle d’une politique d’établissement. Pour lui, aujourd’hui on fige l’existant.

Le SG rappelle que les IMP amènent une plus grande transparence (travail préalable en conseil pédagogique consultation du CA) et donc une logique de politique d’établissement.

 

La FSU est, elle, satisfaite des 140 ETP supplĂ©mentaires qui ne devraient pas ĂŞtre absorbĂ©s par la formation initiale. Elle espère un desserrement, une fluiditĂ© des affectations des personnels du second degrĂ© notamment en lycĂ©e. Sur les IMP, la FSU s’interroge, s’étonne de la prĂ©sentation qu’en fait l’administration : en effet le statut de 50 prĂ©voyait des minorations de service, hors les IMP selon le nouveau dĂ©cret, il n’y a pas de minoration de service. Or le rectorat, traduit cela en heure dans la dotation. M. le SG prĂ©cise que cela a Ă©tĂ© fait dans un souci de pĂ©dagogie. Il y a le souci que ces IMP ne servent pas Ă  charger les collègues. La FSU pose la question de la coordination en EPS et de l’AP qui doivent faire partie du service normale des Ă©tablissements.

D’après l’administration, la coordination EPS passe par une IMP + 312 euros 50 d’indemnitĂ©s forfaitaires  annuelles pour les professeurs d’EPS ne pouvant bĂ©nĂ©ficier des majorations. Il existe 5 taux d’IMP (de 312,50 Ă  3700 euros / 1250 taux moyen de l’IMP). La mission est dĂ©connectĂ©e du corps d’appartenance rappelle le SG alors qu’aujourd’hui la rĂ©munĂ©ration de ces missions reposent sur les heures supplĂ©mentaires dont le montant dĂ©pend du corps d’appartenance. L’AP ne constitue pas un service d’enseignement et m’émarge pas Ă  la majoration 1,1.

 

FO considère que les 140 ETP accompagnent juste l’évolution dĂ©mographique. Sur l’IMP, FO s’interroge sur qui dĂ©cide de la mission, il s’étonne que les Ă©lèves, les Ă©lus aient un droit de regard sur les missions et les rĂ©munĂ©rations des enseignants. L’IMP sera-t-elle prise en compte dans le calcul de la retraite comme cela se fait pour la NBI. Quel sera le cadrage acadĂ©mique ? A noter, en EPS, l’UNSS reste statutaire mais pas la coordination. Il faut rĂ©flĂ©chir ce qui relève de l’ISOE et de l’IMP pour bien rĂ©munĂ©rer toutes les missions. Le SG rappelle que l’ISOE reste l’ISOE. Avec l’IMP, on a une volontĂ© de plus grande transparence d’utilisation des moyens. L’IMP doit ĂŞtre un levier de la politique de l’établissement. Les missions seront Ă©voquĂ©es en CA mais pas leurs rĂ©munĂ©rations selon l’administration.

 

  • Evolution du rĂ©seau des Ă©tablissements-Projets de fusion

 

Plusieurs lycĂ©es polyvalents sont crĂ©Ă©s suite Ă  la fusion d’un lycĂ©e professionnel avec un lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique au sein desquels les LP deviennent des sections d’enseignement professionnel :

 

  • LPO des Catalins Ă  MontĂ©limar
  • LPO des Portes de l’Oisans Ă  Vizille
  • LPO Charles Poncet Ă  Cluses
  • LPO Argouges Ă  Grenoble

Le plus souvent il y avait auparavant une seule direction mais deux entitĂ©s juridiques. Il s’agit de favoriser des parcours d’élèves plus fluides au sein d’une mĂŞme entitĂ© administrative. Le SG s’engage Ă  maintenir les moyens enseignants et administratifs : la fusion ne change rien en termes de moyens!

La FSU rappelle ses inquiĂ©tudes suite Ă  la mise en place de ces dispositifs notamment au niveau du CA dans lequel les sections professionnelles et leurs Ă©lèves risquent d’être minorĂ©s. Il y a un problème de reprĂ©sentation de l’ensemble de la communautĂ© dans les LPO. De plus au CAVL, quelle est la place des SEP : pour qui les Ă©lèves de SEP votent-ils ? Il y a un risque de stigmatisation de la SEP.

Le Recteur s’est rendu au LPO Algoud Ă  Valence. Il constate qu’avec la fusion : il n’y plus de file distincte Ă  la cantine, les enseignants sont conduits Ă  penser un certains nombre de projets ensembles. Pourtant, les reprĂ©sentants des parents d’élèves sont choquĂ©s par la distinction faite entre les deux filières gĂ©nĂ©rales et professionnelles. Pour le Recteur, il faut promouvoir l’égale dignitĂ© des baccalaurĂ©ats.

La FSU concède notamment en Savoie que dans les lycĂ©es il n’y a pas de murs entre les deux filières. Le terme mĂŞme de SEP marginalise, il n’a pas d’équivalent dans le gĂ©nĂ©ral. Pour le SGEN, l’enjeu est d’éviter la juxtaposition des parcours. La fusion de Charles Poncet Ă  Cluses avec le LP de la vallĂ©e de l’Arve  crĂ©Ă©e un LPO multi-site.  Pour le Dasen de la Haute-Savoie, il n’y a que 400 m entre les deux Ă©tablissements, qui travaillent dĂ©jĂ  Ă©troitement ensemble. La fusion a bien Ă©tĂ© accueillie par le LycĂ©e professionnel, moins par le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique.

 

  • Carte des formations relevant de la compĂ©tence du recteur

 

Les ouvertures de classes à horaires aménagés correspondent à des collèges de l’éducation prioritaire dans l’optique d’un élargissement de l’offre de formation dans ce type d’établissement.

L’ouverture de la CHAM au collège d’Albertville pourrait être l’occasion selon le SGEN de lui rattacher des écoles orphelines qui mènent depuis longtemps des actions dans le domaine de la mission. Le DASEN confirme qu’il existe un projet global sur le bassin et que le collège recevra les élèves des écoles très dynamiques dans ce bassin.

 

En ce qui concerne la carte des langues, la même logique est suivie notamment à Lapassat à Romans, en plus de celle de développer l’offre dans les lycées professionnels avec l’ouverture de sections européennes.

 

L’UNSA Education intervient sur la situation d’Aime : A Aime la proposition d’ouverture d’une 6e bi-langue n’avait pas Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en bassin, c’est pourquoi elle a Ă©tĂ© refusĂ©e et de plus, il n’y a pas de volontaire dans les Ă©coles primaires d’Aime selon le DASEN de la Savoie. La demande d’ouverture sera rĂ©Ă©tudiĂ©e l’an prochain.

 

La carte des langues à Paul Valéry étant déjà fort étoffée, le projet était prématuré. Selon la DASEN, les moyens pour le grec auraient été pris sur le latin. Sur le théâtre, le projet n’était pas assez finalisé. Le refus n’est donc pas définitif.

 

En ce qui concerne les enseignements d’explorations, la création à l’Isle d’Abeau a pour but de rééquilibrer l’offre avec le lycée Loiselet de Bourgoin-Jallieu.

 

Les séries technologiques ont été transférées dans d’autres établissements suite à sa fusion.

 

On peut noter l’ouverture de plusieurs filières en lycĂ©e  comme par exemple en ST2S au lycĂ©e de Bourg-les-Valences.

 

Dans les années qui viennent, des ULIS doivent ouvrir en Drôme et en Savoie.

 

  • La sectorisation des lycĂ©es de l’agglomĂ©ration de ChambĂ©ry

M. le DASEN du 73 : Aujourd’hui, l’absence de sectorisation pose problème en termes d’orientation pour les familles. La sectorisation permettra d’équilibrer les effectifs sur les 4 lycĂ©es de ChambĂ©ry et de mettre en place une carte des formations Ă©gales et attractives entre les Ă©tablissements. Aujourd’hui, on assiste Ă  une dĂ©saffectation pour le lycĂ©e Monge. Il y a une rĂ©elle disparitĂ© des effectifs d’un lycĂ©e Ă  l’autre que la nouvelle sectorisation doit faire disparaĂ®tre en lien avec une Ă©volution de la carte des formations (ex : ouverture d’une section europĂ©enne en anglais, en espagnol Ă  Monge, puis d’une filière L qui aujourd’hui n’existe pas).

Nombre de divisions de seconde par Ă©tablissement

 

2014

2015 (avec la sectorisation)

Monge

7

10

Vaugelas

13

11

L. Armand

9

10

Le Granier

13

12

 

La FSU s’étonne que l’on considère qu’il y a urgence car Monge est en difficulté alors même que Monge gagne une classe de seconde (6 en 2013/ 7 en 2014).

 

Le SG explique que des enseignants de Monge ont été reçus en audience et ont pu faire part de la mauvaise image dont jouit leur établissement sans raison.

 

FO estime que la stratĂ©gie d’évitement sur Monge s’explique par la crĂ©ation du lycĂ©e du Granier Ă  la Ravoire, baisse qui aujourd’hui  a Ă©tĂ© enrayĂ©e. Toutes les organisations syndicales de Vaugelas (FO, FSU, UNSA) souhaitent que la sectorisation soient arrĂŞtĂ©es et la discussion reportĂ©es. Une audience sera d’ailleurs reçue prochainement.

 

Le SGEN reconnaît la nécessaire sectorisation sur Chambéry du fait des évolutions démographiques. Le SGEN demande la possibilité du transfert de poste en cas de mesure de carte scolaire et le un effort sur le ratio heures postes/ heures supplémentaires sur les 3 ans à venir pour éviter les suppressions nettes de postes.

 

  • liste des Ă©coles relevant de l’éducation prioritaire

 

L’administration rappelle les indicateurs ayant permis de construire la nouvelle carte de l’éducation prioritaire déjà présenté lors du précédent CTA et représente l

 

169 Ă©coles dont 31 en REP +  constitueront la nouvelle carte de l’éducation prioritaire (p 152 du document du CTA).

 

Plusieurs Ă©coles orphelines sont rattachĂ©es Ă  des collèges :

 

Ex : les Ă©coles de Pont-EvĂŞque au collège Ponsard de Vienne

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecoles sortant du dispositif REP (non exhaustif / pas de docs en sĂ©ance ni tableau projetĂ© ! La remarque est faite par l’UNSA )

 

DĂ©partement

sortants

07

L’école de L’argentière,  les Ă©coles de la Voulte (6) sortent de l’éducation prioritaire

26

….

38

8 Ă©coles de Fontaine

Vaillant Couturier

Jean Jaurès

Edouard Herriot de Vaux Millieu

Ecole maternelle Celeste

 

73

…

74

Ecoles sortants suite à la sortie des collèges de Rumilly, Ville-la-Grand et Bonneville

 

Tableau récapitulatif des entrées/sortie du dispositif REP

 

 

sorties

entrées

maintien

07

7

4

6

26

 

11

19

38

14

5

86

73

 

 

20

74

13

3

15

total

34

23

146

 

 

L’UNSA Education évoque la situation de l’école Jean Racine à Grenoble.

 

DASEN 38 : Elle fait l’objet d’une attention particulière dans la carte scolaire (notamment en termes de taux d’encadrement) mais non dans un protocole.

 

L’UNSA Education aborde le cas des Ă©coles de Haute Savoie : Sur Cluse et sur Gaillard, quels critères retenus pour l’intĂ©gration d’une partie des Ă©coles de ces communes Ă  la nouvelle carte de l’éducation prioritaire ? Cas de l’école EE Bois Jolivet ?

Le DASEN du 74 : ces Ă©coles sont prises en compte dans un dispositif particulier, de manière attentive pour les sortantes. Les Ă©coles entrantes comme Molliex avec un public comparables Ă  ceux de l’éducation prioritaire devaient intĂ©grer celle-ci. L’école Mermoz restera en secteur particulier mais pratiquement aucun de ces Ă©lèves ne va au collège d’Annemasse sur dĂ©rogation, donc l’école ne sera pas classĂ© en Ă©ducation prioritaire. L’école Bois Jolivet sera traitĂ©e en secteur particulier.

La FSU demande des précisions sur la méthode et notamment sur l’absence de GT départementaux (il y en a eu 1 en Haute-Savoie) et revient sur les indicateurs, leur pertinence à l’appui d’exemples drômois.

Mme Goeau confirme que l’entrée s’est fait par les collèges uniquement, les situations de toutes les écoles n’ont pas été étudiées. La DASEN de la Drôme explique que les écoles étudiées relèvent toutes de la politique de la Ville.

Le SGEN estime que l’entrée par les collèges n’est pas la plus pertinente et explique aujourd’hui, on se retrouve avec des écoles orphelines.

Le Recteur rappelle que le nouveau modèle de répartition des moyens va appliquer un critère de revenu médian à l’échelle de la commune. On ne va pas laisser des sortants, il y aura une allocation dégressive.

FO remarque que la redistribution de la carte de l’éducation prioritaire amènent pas mal de remous car pas d’écoles ayant un profil de REP se retrouvent sortants. Certes, il va y avoir un accompagnement mais sur 3 ans alors que dans 3 ans, le profil des élèves n’aura pas changé, que la clause de sauvegarde ne dure que 3 ans. Les équipes se posent la question de leur mutation, ces écoles vont se retrouver avec des équipes renouvelées.

M. le Recteur rappelle que l’éducation prioritaire reste une priorité dans un contexte budgétaire contraint. Si le nombre de réseaux est constant mais avec une dotation de 300 millions d’euros et la révision de la carte était nécessaire, rien n’étant intangible.

Les mesures d’accompagnement des Ă©tablissements sortants sont prĂ©sentĂ©es (les mettre en pièce jointe au CR):

  • convention pour les collèges
  • protocole pour les Ă©coles

 

FO s’interroge sur les personnels entrants dans un établissement sortant. Le SG rappelle que la clause de sauvegarde

 

 

 

 

 

 

 

  • ESPE – Bilan sur le tutorat

Il y a 2943 Ă©tudiants ou stagiaires :

  • 296 EAP
  • 755 M1
  • 143 M2 B (ayant Ă©chouĂ© au  concours) contractuels
  • 119 M2 B en stage d’observation et de pratique accompagnĂ©e
  • 732 stagiaires non alternants
  • 826 stagiaires alternants

Les deux départements de l’Isère et de la Haute-Savoie ont le plus de stagiaires. Les stagiaires alternants notamment dans le second degré ont été positionnés à proximité des sites de formation.

Age moyen des stagiaires

 

alternants

Temps plein

1er degré

28

31

2e degré

30

35

 

A noter, un tuteur peut suivre jusqu’à 2 stagiaires, environ 11 à 16% des stagiaires (dans le second degré)

On a 33 PFA (7ETP) ayant la responsabilité de 13 tuteurs, il anime des réseaux pour impulser une analyse collective sur les pratiques, il encadre les mémoires dans les disciplines qui n’existent à l’ESPE, ils interviennent à l’ESPE dans la formation.

2/33 PFA sont coordonnateurs des autres.

La procĂ©dure d’alerte est remplacĂ©e par le protocole d’accompagnement qui comprend plusieurs niveaux :

  • L’alerte relève de tous les personnels de l’établissement
  • Aide de proximitĂ© (chef, responsable ESPE, tuteur)
  • Groupe de rĂ©gulation (IEN/IENA/ responsable ESPE dans le 1er degrĂ© – DRH IPR responsable ESPE dans le second degrĂ©)
  • Changement d’affectation

 

 

 

 

 

L’application ASTUCE comprend une auto-évaluation des stagiaires.

Chaque utilisateur a un niveau d’accès correspondant à sa fonction.

Astuce devrait devenir l’application nationale.

 

L’UNSA Education demande à ce que le document projeté soit transmis aux OS.

 

Demande de la FSU d’un bilan social des EREA

 

 

 


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