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SE-UNSA DIJON


 Par SE-UNSA DIJON
 Le  jeudi 11 mars 2010

Face à la violence dans les établissements scolaires : quelle réponse ?

 

Face à la violence dans les établissements scolaires : quelle réponse ?

Le ministre Luc Chatel vient d’annoncer la tenue, en avril, d’« Etats Généraux sur la sécurité à l’Ecole ». Les événements violents qui ont émaillé l’actualité de ces dernières semaines ont braqué le projecteur sur des phénomènes qui, depuis longtemps, n’épargnent plus l’Ecole.

 

Pour le SE-UNSA, c’est un sujet qui touche la société. Tous les autres acteurs devront y être convoqués : politique de la ville, services sociaux, justice, associations… C’est d’un débat sérieux et posé dont nous avons besoin. Il s’agira de proposer des solutions appropriées permettant d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Le service public d’éducation doit pouvoir assurer ses missions en toute sérénité.

Le SE-UNSA rappelle qu’avec les suppressions massives d’emplois, les établissements, et notamment les plus sensibles, ont perdu des adultes – en particulier dans les équipes de vie scolaire - qui jouaient un rôle majeur dans la prévention quotidienne des actes de violence. Cette question des moyens doit être rappelée et mis au cœur des débats.

Lors des Etats Généraux, nous réaffirmerons le droit absolu des personnels et des élèves à pouvoir travailler en toute tranquillité. Pour cela, nous exigerons aussi que des dispositifs de formation et d’accompagnement soient mis en place. Le SE-UNSA y rappellera que l’éducation à la non violence doit être menée de façon conjointe avec tous les acteurs d’un établissement et ceux qui interviennent sur le territoire où il se situe. La prévention et l’éducation doivent précéder toute sanction. La liberté d’être et de se sentir en sécurité ne doit pas faire disparaître la liberté tout court.

Le SE-UNSA sera enfin vigilant pour que ces Etats Généraux débouchent effectivement sur des propositions concrètes et crédibles. Il plus que temps de sortir des déclarations à l’emporte-pièce aussi spectaculaires qu’inefficaces qui exaspèrent les enseignants comme les élèves et leurs familles.

 

Pour le Se-UNSA

Pier-Cyril Chevalley

 

Le ministre Luc Chatel vient d’annoncer la tenue, en avril, d’« Etats Généraux sur la sécurité à l’Ecole ». Les événements violents qui ont émaillé l’actualité de ces dernières semaines ont braqué le projecteur sur des phénomènes qui, depuis longtemps, n’épargnent plus l’Ecole.

Pour le SE-UNSA, c’est un sujet qui touche la société. Tous les autres acteurs devront y être convoqués : politique de la ville, services sociaux, justice, associations… C’est d’un débat sérieux et posé dont nous avons besoin. Il s’agira de proposer des solutions appropriées permettant d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Le service public d’éducation doit pouvoir assurer ses missions en toute sérénité.

Le SE-UNSA rappelle qu’avec les suppressions massives d’emplois, les établissements, et notamment les plus sensibles, ont perdu des adultes – en particulier dans les équipes de vie scolaire - qui jouaient un rôle majeur dans la prévention quotidienne des actes de violence. Cette question des moyens doit être rappelée et mis au cœur des débats.

Lors des Etats Généraux, nous réaffirmerons le droit absolu des personnels et des élèves à pouvoir travailler en toute tranquillité. Pour cela, nous exigerons aussi que des dispositifs de formation et d’accompagnement soient mis en place. Le SE-UNSA y rappellera que l’éducation à la non violence doit être menée de façon conjointe avec tous les acteurs d’un établissement et ceux qui interviennent sur le territoire où il se situe. La prévention et l’éducation doivent précéder toute sanction. La liberté d’être et de se sentir en sécurité ne doit pas faire disparaître la liberté tout court.

Le SE-UNSA sera enfin vigilant pour que ces Etats Généraux débouchent effectivement sur des propositions concrètes et crédibles. Il plus que temps de sortir des déclarations à l’emporte-pièce aussi spectaculaires qu’inefficaces qui exaspèrent les enseignants comme les élèves et leurs familles.

Pour le Se-UNSA

Pier-Cyril Chevalley