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SE-UNSA DIJON


 Par SE-UNSA DIJON
 Le  mardi 3 février 2015

Mesures en vigueur dès la rentrée 2015

 

 

Alors que la réorganisation du maillage prioritaire s’opère de manière plus ou moins concertée localement, voici les mesures qui entreront en vigueur à la rentrée 2015.
Des moyens supplémentaires en Rep+ et de nouvelles modalités de travail
En Rep+, dans le premier degré, les enseignants bénéficieront de 18 demi-journées libérées pour le travail d’équipe. Dans le second degré, le travail sera reconnu par une pondération de 1,1. Les enseignants de Segpa et d’Ulis sont concernés par cette pondération.
Le SE-Unsa revendique l’attribution de cette pondération aux enseignants d’Eps et de lycée professionnel.

Une indemnité majorée
L’indemnité attribuée aux collègues exerçant en éducation prioritaire (1156 € bruts annuels) sera portée à :
• 2312 € bruts annuels (Rep+)
• 1734 € bruts annuels (Rep)

Prise en compte de l’exercice en éducation prioritaire
Les modalités de prise en compte de l’exercice en éducation prioritaire pour l’accès à la hors classe seront réexaminées pour les promotions de 2015.

Accueil des moins de 3 ans et «+ de maîtres que de classes»
Les établissements Rep+ sont prioritaires pour l’accueil des enfants de moins de 3 ans. De même, le dispositif «+ de maîtres que de classes» a vocation à être développé prioritairement au cycle des apprentissages fondamentaux et en Rep+.
Dans le second degré, les postes de professeurs supplémentaires qui facilitent les liens avec le premier degré ou assurent une coordination par niveau, sont maintenus.

Trois jours de formation continue
C’est le minimum de jours de formation annuels qui doivent être dispensés aux personnels Rep+.

Enseignants-formateurs pour 2015
Un nouveau contingent d’enseignants formateurs devra être désigné pour la rentrée 2015. Ils seront déchargés pour un tiers de leur service.

Des mesures d’accompagnement pour les collèges et écoles qui sortent de l’éducation prioritaire

Une clause de sauvegarde
Elle est prévue pour les établissements et écoles qui sortiraient de l’éducation prioritaire, «afin que les personnels qui y exercent ne soient pas brutalement touchés par une perte d’indemnité». Ils garderont le bénéfice de leurs indemnités pendant trois ans. Ils pourront, pendant cette période, participer aux mouvements pour rejoindre une école ou un établissement comparables tout en bénéficiant, pour ce faire, d’une bonification de leur barème de mutation.

Les Conventions académiques de priorité éducative
Localement, dans le cadre des mesures d’accompagnement de sortie du dispositif d’éducation prioritaire, les recteurs et Ia-Dasen ont toute latitude pour mettre en place des conventions académiques de priorité éducative (Cape). Leur objectif est de garantir, sur une durée de trois ou quatre ans, tout ou partie des moyens actuels.

Localement, le SE-Unsa continue de soutenir les écoles et collèges qui sortent du dispositif alors que les indicateurs comparés prouvent qu’ils ne le devraient pas. Il faut encore une fois déplorer l’opacité dans laquelle certains recteurs ont travaillé en pratiquant une inacceptable politique du fait accompli.

N’hésitez pas à contacter nos sections locales !