Depuis plusieurs années, le Se-UNSA participe à un projet éducatif ambitieux pour le lycée. Ambitieux car il bouscule les habitudes en prônant la disparition des sacro-saintes séries hors desquelles il semblerait que certains ne voient pas de salut ! 

Ce projet, le SE-Unsa l’a fondé sur un diagnostic précis pointant les limites et des carences du lycée d’aujourd’hui. 
Rappelons pour mémoire :
• la stagnation depuis 1995 du nombre de bacheliers généraux ;
• le taux d’échec important dans le premier cycle universitaire, en particulier des bacheliers technologiques ;
• l’instrumentalisation des disciplines, des voies et des séries à des fins de sélection ;
• les inégalités sociales d’accès au baccalauréat général ;
• le désengagement croissant des lycéens dans les apprentissages et dans la vie lycéenne.

Certes, le contexte politique et économique est difficile, pour autant, faut-il interdire toute ambition de construire un lycée plus juste et plus efficace ?  Faut-il se satisfaire de quelques aménagements à la marge mais surtout ne rien changer à l’architecture actuelle du lycée ?

Pour le SE-Unsa, des changements profonds sont indispensables. Pour les réaliser, nous avons besoin de vous tous pour peser sur les décideurs !

Pour le Se-UNSA académique,

Pier-Cyril Chevalley