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SE-UNSA DIJON


 Par SE-UNSA DIJON
 Le  dimanche 18 septembre 2011

Actions à venir :

 

27 septembre : la fédération UNSA Education appelle à une mobilisation massive des personnels pour défendre et promouvoir le service public laïque d’éducation.  Il s’agit de protester contre la  suppression de 14 000 emplois à la rentrée 2012 dans l’Éducation nationale.
Cela représente notamment 12 250 suppressions d’emplois d’enseignants publics et 400 d’emplois administratifs alors même que certains services ou établissements sont en situation de rupture.

Une nouvelle fois, les choix budgétaires correspondent à un transfert masqué de moyens budgétaires au bénéfice de l’enseignement privé. 9 suppressions d’emplois d’enseignants sur 10 toucheront l’enseignement public. Scolarisant 16,9% des élèves, l’enseignement privé ne sera touché que par moins de 11% des suppressions. Cela représente, en ne tenant même pas compte des publics accueillis, un détournement de 747 emplois de l’enseignement public vers l’enseignement privé.

 

6 octobre : l’UNSA Retraités et d’autres organisations appellent les retraités à manifester pour la prise en charge de la perte d’autonomie et la défense du pouvoir d’achat, le jeudi 6 octobre 2011.

Leurs revendications sont :

Sur la prise en charge de l’aide à l’autonomie :

 - Une prestation universelle de compensation de la perte d’autonomie quel que soit l’âge
- La prise en charge par la solidarité nationale, dans le cadre de la Sécurité sociale

Sur le pouvoir d’achat :

- Une augmentation significative des retraites, en particulier pour les basses retraites
- Un minimum de pension au niveau du SMIC
- Une nouvelle modalité d’indexation

 

11 octobre : L’UNSA Education appelle à une journée nationale d’action interprofessionnelle le mardi 11 octobre 2011. Partout, le débat sur le contexte, les enjeux et les modalités (manifestations, rassemblements, arrêts de travail, etc.) est nécessaire pour construire cette journée.

Le but est de protester contre l’annonce du  gouvernement de mesures censées réduire « le déficit de la France ». La facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. Le gouvernement ne remet pas en cause les niches fiscales dont on sait qu’elles n’ont aucune efficacité économique et sociale. La contribution des plus hauts revenus reste symbolique et n’est pas de nature à réduire les inégalités.

L’UNSA Education propose, pour relancer la croissance, en respectant les impératifs de développement durable, pour réduire les inégalités et maîtriser les déficits, une politique visant une autre répartition des richesses et favorisant le développement économique et social est incontournable.

Cela suppose des réformes structurelles importantes comme une réforme globale de la fiscalité intégrant une plus grande progressivité, une politique industrielle coordonnée au niveau européen, des services publics de qualité.

L’UNSA Education propose des mesures urgentes : Abandonner la taxation des complémentaires santé ; supprimer les exonérations et la défiscalisation des heures supplémentaires ; conditionner toute aide publique à son efficacité sociale et économique, aux politiques sociales dans les entreprises.

Mettre en œuvre la taxe sur les transactions financières, faire de l’emploi, en particulier celui des jeunes, une priorité, stopper les suppressions d’emplois dans la Fonction publique. Soutenir le pouvoir d’achat notamment des plus bas revenus et réouvrir les négociations salariales dans les entreprises et la Fonction publique pour réduire les inégalités notamment entre les femmes et les hommes. L’UNSA Education appelle les salariés à peser sur le gouvernement, le patronat, les débats parlementaires en cours et à venir.

 

Pour le Se-UNSA académique

Pier-Cyril Chevalley