Le SE-Unsa ne souhaite pas maintenant appeler à une grève alors que les préoccupations financières se multiplient et vous explique pourquoi.
Le SE-Unsa sait que chacune et chacun réfléchit à sa participation aux diverses mobilisations portées par les organisations syndicales. Le coût sur la feuille de salaire compte, alors que de nombreux foyers, y compris chez les personnels, subissent des pertes de revenus provoquées par la crise.
Le SE-Unsa agit dans les espaces de dialogue social actuellement ouverts ainsi qu’auprès de l’ensemble des décideurs pour faire entendre la voix et les revendications légitimes des personnels.
Le SE-Unsa portera à chaque fois que cela se présentera un message clair pour être audible et obtenir le soutien de l’opinion publique
Pour le SE-Unsa, quelles que soient les modalités d’action, les AESH ont un message essentiel à faire passer ensemble
- Les AESH doivent être reconnu·es comme membres de l’équipe éducative à part entière (être invité·es aux réunions relatives à la prise en charge du·de la ou des élèves suivi·es, conseils de classe, avoir un casier, participer à des sessions de formation commune...).
- Le SE-Unsa demande la tenue d’un groupe de travail affectation des AESH dans chaque département. Pour cela, il est nécessaire de prendre en compte leurs vœux, leur ancienneté et leur situation familiale médicale et sociale lors de commissions préalables
- Les AESHqui exercent en Pial doivent être étroitement associés au projet de scolarisation des enfants et jeunes, et plus généralement à la rédaction d’un projet d’inclusion spécifique au Pial. Cela implique notamment qu’ils soient systématiquement associés à l’élaboration de leur emploi du temps.
- Rémunérer décemment les AESH qui représentent aujourd’hui 1/10 des personnels de l’Education nationale.
- Le SE-Unsa demande une évolution du cadre réglementaire de recrutement des AESH, permettant aux personnels qui le souhaitent de travailler à temps complet en exerçant leurs missions sur tous les temps éducatifs.
- L’accès aux primes et indemnités liées au lieu d’exercice (par exemple en éducation prioritaire) doit être garanti aux AESHaffecté·es dans un établissement.
- Disposer d’AESH formé·esen nombre suffisant et disponibles le temps nécessaireau besoin de l’enfant.