Pour la première fois cette année, l’expression orale et la compréhension orale sont évaluées pour le baccalauréat dans toutes les séries pendant l’année scolaire. Le SE-Unsa avait alerté le ministère dès le mois de Novembre¹ sur les conditions de mise en Å“uvre de cette réforme. Force est, aujourd’hui, de constater que le déroulement de ces épreuves a posé de nombreux problèmes. La charge de travail des enseignants a été considérablement accrue et les conditions de passation pour les élèves n’ont pas toujours été satisfaisantes.
Le SE-Unsa lance une pétition destinée à obtenir que ces évaluations se déroulent désormais dans de meilleures conditions.
 

Exigeons les conditions de la réussite !

L’évaluation des compétences orales des élèves est un enjeu majeur pour les langues vivantes. Les épreuves de compréhension et d’expression orale doivent, comme toutes les épreuves du baccalauréat, se dérouler dans les meilleures conditions aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. L’expérience de l’année en cours a montré que, dans les établissements, les réalités ont pu être très différentes et que les enseignants ont souvent été mis en difficulté.

Pour remédier aux difficultés rencontrées, avec le SE-Unsa, je revendique :
•  pour les sujets : un cahier des charges précis et homogène entre les langues et les académies ainsi que la mise en place d’une banque nationale de ressources ;
•  pour le déroulement des épreuves : un cadrage plus strict des modalités pratiques, avec en particulier l’organisation de convocations en bonne et due forme ;
•  pour les enseignants examinateurs : du temps dégagé, y compris en amont, et la rémunération du travail supplémentaire que représentent ces évaluations.