Malgré une augmentation d'effectifs prévue de 650 élèves, ce sont 230 emplois qui seront supprimés à la rentrée 2012 pour l'ensemble des établissements de l'académie.

Comment faire plus et mieux avec moins, sachant qu'en réalité ce sont 136 E.T.P. en plus dont l'académie aurait eu besoin pour faire face aux variations démographiques.

Outre 5 emplois d'assistant étranger, 30 postes destinés au remplacement sont supprimés. Restent donc 195 emplois à supprimer et 136 à redéployer. Tous les types d'établissements seront touchés. Ce sont les lycées professionnels qui seront les plus durement ponctionnés : -196 ETP, soit environ 7 % du nombre de PLP de l'académie. On mesure mieux, aujourd'hui, l'objectif qui présidait à la réforme du Bac Pro… 2 000 élèves disparaîtront des LP, SEP et EREA de l'académie en 2012. En collège 25 ETP sont récupérés en relevant le seuil d'effectif des classes de 5ème à 30 élèves. L'administration choisit délibérément de ne pas assumer les moyens de la mise en œuvre de la réforme des lycées généraux et technologiques. Ce sont ainsi 70 postes qu'elle récupère. Si l'on rajoute la suppression de 40 emplois de décharges de service : 12 au titre des TICE et 28 au titre du décret de 50, la boucle est bouclée.

Ces mesures annoncent bien sûr des difficultés supplémentaires pour les élèves et leurs enseignants. De plus en plus l'administration s'affranchit des textes réglementaires : des enseignements obligatoires sont assurés sur des moyens en HSE, d'autres ne sont plus dispensés, des regroupements pédagogiquement absurdes sont effectués, les droits des personnels sont remis en cause (décharges statutaires). Toutes ces mesures sont inacceptables. Face à cette situation, le SE-UNSA appelle tous les collègues à se mobiliser et à participer aux actions dans les départements. Des appels à la grève y sont programmés les jours où se tiendront les instances départementales (CTDS - CDEN). Contacter les sections départementales du SE-UNSA.